L’école a subi et continue de subir de profonds bouleversements. Ceux-ci font suite aux décisions ministérielles prises le plus souvent dans la précipitation et sans prise en compte des remarques, des objections dont elles ont fait l’objet de la part des enseignants, des chercheurs, des parents d’élèves.
Au nom du dogme ultralibéral proférant que l’Etat coûte trop cher, l’Education Nationale est abandonné par nos dirigeants. Ceux-ci abandonnent toute ambition pour nos élèves, laissant les individus se débrouiller et demandant aux enseignants de ne se consacrer qu’à améliorer les résultats des évaluations, quitte pour cela à privilégier le « bachottage » et à laisser de côté les élèves trop en difficulté et ceux pour qui le niveau minimum demandé est atteint.
Ainsi ont été conçus le socle commun, les nouveaux programmes, les stages pendant les vacances, les heures de soutien…
Ainsi les suppressions de postes vont continuer de battre des records. Pour la rentrée 2009 c’est encore 13 500 postes que le gouvernement prévoit de faire disparaître. Cette annonce ignore totalement les attentes, les besoins de la population et des personnels et sacrifie aux diafoirus de la rigueur la richesse collective que constitue le service public d’Education.
La FSU 58 considèrent que les réactions déjà déclenchées pendant la dernière année scolaire doivent trouver des prolongements à cette rentrée et approuve la décision d’une journée d’action déjà programmée le 11 septembre. Celle-ci devra être une première étape dans une mobilisation à construire avec tous.