Les résultats des élections européennes confirment la montée inquiétante du Rassemblement national.
Nous le rappelons à nouveau : il n’y a pas pire ennemi de la démocratie et des salarié.es que l’extrême-droite.

La dissolution de l’Assemblée nationale décidée immédiatement après par le Président de la République leur ouvre cependant la porte du pouvoir. Celui qui se vantait de vouloir « réparer la France » la conduit vers sa perte.
C’est peu de dire que les politiques menées par Emmanuel Macron depuis 2017, tournant le dos aux aspirations des salarié.e.s, ont engendré une forte exaspération sociale et ont contribué à cette situation plus que préoccupante.

Accumulation de mesures régressives contre les chômeurs, atteintes à la démocratie, passage en force de la néfaste contre-réforme des retraites, la liste est longue des méfaits du pouvoir exécutif…
Dans la Fonction publique, c’est la loi de démantèlement du Statut de 2019, ce sont la poursuite et l’accentuation des budgets d’austérité, une politique salariale entrainant de nouvelles et graves pertes de pouvoir d’achat, pour s’en tenir aux éléments les plus saillants.
Jusqu’à ces derniers jours, c’était la volonté d’imposer un projet de loi porteur de lourds reculs pour la Fonction publique et les agent.es contre l’avis de toutes les organisations syndicales représentatives.

En décidant de dissoudre l’Assemblée nationale et d’organiser des élections législatives en trois semaines, le Président de la République prend une lourde responsabilité.

Il faut combattre l’extrême droite, son projet raciste, anti-démocratique et anti-social par l’émergence d’un changement profond et l’empêcher d’accéder au pouvoir.
C’est pourquoi, plus que jamais, les mobilisations pour gagner sur les revendications et sur des alternatives porteuses de progrès social sont indispensables.

Notre vote à toutes et tous est indispensable  les 30 juin et 7 juillet, pour une véritable alternative de progrès et de justice sociale, que l’on retrouve dans le programme du Nouveau front populaire.