Le vendredi 20 juin s’est tenue une instance : la formation spécialisée en santé, sécurité, et conditions de travail pour la Nièvre. Dans cette instance, la FSU est majoritaire : elle tente et parvient à améliorer des situations individuelles difficiles et collectives des personnels de l’éducation nationale dans le département.
Dans un premier temps, nous sommes revenus sur des situations déjà examinées précédemment en instance : le déménagement des écoles de la commune de La Charité sur Loire, la communication départementale sur l’amiante à destination des agents, les salles fermées pour réduire le risque lié à l’amiante au lycée R. Follereau, la situation de l’école de Chatillon-en-Bazois et l’amélioration des conditions de travail des professeurs des écoles remplaçants dans le 1er degré.
Le retour sur ces situations et les échanges pour améliorer les conditions de travail des services susmentionnés a duré une heure trente. Nous avons ensuite pu aborder l’ordre du jour.
Entre autres, nous sommes revenus sur les onze groupes de travail qui se sont réunis sur différentes thématiques depuis la dernière formation spécialisée du 31 janvier 2025.
Pour aider les personnels du 1er degré, la réalisation d’un guide sur le travail en équipe se poursuivra l’année scolaire prochaine. Quant au guide sur les élèves à comportement perturbateur réalisé par les représentants des organisations syndicales, il est finalisé et sera communiqué largement aux collègues du 1er degré à la rentrée, même s’il aura besoin d’une mise-à-jour une fois les PAS créés dans le département. Les professeurs des écoles stagiaires font aussi l’objet d’une attention particulière pour améliorer les conditions d’entrée dans le métier dans le département.
Pour les personnels en services partagés (2nd degré, AESH et 1er degré), nous veillons toujours à ce que leurs conditions de travail dans le département soient convenables. A ce titre, la faible part des accidents de la route parmi les accidents de service des personnels du département depuis le début de l’année est sans doute à mettre au profit des préconisations émises, qui tranquillisent les collègues, puisque nous vérifions au cas par cas à ce qu’elles soient respectées en groupe de travail.
Concernant tous les personnels, le travail sur comment faire vivre le droit à la déconnexion va se poursuivre : une charte de prévention des risques sera élaborée l’année scolaire prochaine, puis communiquée aux personnels du département.
L’examen de situations particulières, dans la continuité du groupe de travail sur le registre santé et sécurité au travail qui s’est tenu le 5 juin dernier, s’est poursuivi, donnant lieu à des demandes explicites pour que certaines situations soient solutionnées.
La directrice académique a pris plusieurs engagements en ce sens.
Nous avons par la suite abordé les préconisations que nous avons émises suite à nos visites à l’école primaire de La Fermeté, à l’école Paul Doumer de Cosne-Cours-sur-Loire et au collège Paul Langevin de Fourchambault.
A chaque fois, une restitution des préconisations sur site sera faite. Par exemple, pour l’école primaire de La Fermeté, nous sommes revenus voir les collègues dès le 23 juin (soit trois jours après que le rapport de visite ait été voté en instance), pour leur proposer des préconisations afin d’améliorer collectivement leurs conditions de travail.
Nous avons aussi interrogé les services de la DSDEN sur la contention. Aucun texte en vigueur ne définit la contention en milieu scolaire. Rien ne protège donc juridiquement les personnels qui en feraient usage. Certes, en cas de procès, le juge étudierait la situation pour déterminer si le geste est adapté et proportionné, tout en étudiant la durée, le contexte et les personnes présentes, mais cela ne nous rassure pas face à la judiciarisation toujours croissante usée par des représentants légaux d’élèves.
En cas de difficulté sur cette thématique, nous vous invitons à nous contacter pour être accompagné·e.
Pour conclure, les représentant·es de la FSU qui siègent en formation spécialisée travaillent.
Ils et elles ne se contentent pas de siéger en instance, mais ils participent activement aux groupes de travail, assurent le suivi des collègues (par téléphone, en se rendant dans les établissements) et échangent avec l’administration pour trouver des solutions à des situations individuelles ou collectives.
Ce sont des dizaines d’heures d’investissement, toujours au bénéfice du plus grand nombre. Soyez donc assuré·es de notre dévouement et n’hésitez pas à prendre contact avec la FSU si vous éprouvez des difficultés.