Nous sommes tous concernés.

Ne Laissons pas se dégrader le Service Public d’Education !

Mobilisons-nous !

Avec une suppression de 8 500 postes les missions du Ministère de l’Éducation Nationale sont les plus touchées. Le Ministère entérine les conséquences de la baisse du nombre de postes au concours avec une suppression de 3 600 postes. Il justifie la suppression de 1 800 postes par la baisse globale (1er

et second degré) du nombre d’élèves alors qu’une étude du Ministère prévoit dans le même temps une progression du nombre d’élèves jusqu’en 2012 dans les écoles élémentaires et maternelles.

La logique de nos gouvernants trouve son aboutissement dans ce projet. Les mesures prises dernièrement vont toutes dans ce sens et confirme la volonté de la majorité politique actuelle de casser le plus rapidement possible le système éducatif français pour mieux le privatiser après 2007 :

"-" Baisse de la formation initiale

"-" Attaques à la liberté pédagogique

"-" Augmentation des effectifs de classe à tous les niveaux

"-" Baisse de la scolarisation des 2 et 3 ans à la maternelle

"-" Mise en place de la réforme des ZEP avec la volonté d’en diminuer le nombre ; les moyens attribués aux ZEP EP1 étant financés par la diminution d’une demi-heure aux niveaux

5ème et 4ème.

"-" Remplacement obligatoire des collègues absents pour une courte durée par tout collègue de n’importe quelle discipline, jusqu’à 5 heures par semaine.

"-" Option Découverte professionnelle 3 heures (DP3) généralisée dans les collèges, sans aucun moyen supplémentaire

"-" Allongement de la durée de travail des enseignants

"-" Accroissement des effectifs de classe et multiplication des sorties prématurées du système éducatif (développement de l’apprentissage junior avec un objectif de 20 à 30 000

à la rentrée 2006)

"-" Réduction des filières de l’enseignement professionnelle

"-" Décentralisation toujours en marche

"-" Cadeaux faits à l’enseignement privé

"-" Etc.

Dans ces conditions, malgré la détermination des enseignants, il sera impossible d’atteindre les objectifs que doit se fixer le système éducatif :

"-" Réduire les sorties sans qualification du système éducatif (100 000 par an) ;

"-" Porter à 50% la proportion d’une classe d’âge obtenant un diplôme du supérieur.

Faire l’autruche et attendre 2007 ne fera qu’avaliser la direction prise par notre ministère depuis 2002 (et peut-être même avant). Nous devons réagir dès maintenant et donc dès la

rentrée.

Les élèves, les étudiants, les parents et les personnels doivent se retrouver encore une fois ensemble pour s’opposer à la casse d’une des bases de notre République : son Ecole.

Rassemblement le mercredi 6 septembre à 14h30

devant l’Inspection Académique de Nevers