Vous en avez assez de l’augmentation du chômage, des inégalités, de la pauvreté, de la dégradation des services publics et la casse industrielle, des attaques contre notre système de santé et protection sociale (famille, retraite….)
Alors n’attendez plus, intervenez !<br>

Ce sont vos affaires !
Les politiques d’austérité ne sont pas une fatalité, ce sont des choix, dictés par la commission européenne au service du monde de la finance, qui nous entraînent en récession. Elles font partout la démonstration de leur inefficacité !
Alors ensemble imposons un changement de cap

en France et en Europe !
La dimension sociale de l’Europe doit faire partie intégrante de la gouvernance économique et budgétaire. Dans cet objectif, les partenaires sociaux doivent être associés au niveau national et au niveau européen, aux différentes étapes des processus d’élaboration des politiques au sein de la gouvernance économique et sociale européenne.
Le dialogue social doit permettre d’apporter des solutions justes aux problèmes auxquels sont confrontés les salariés.

Ne laissons pas le chemin libre aux attaques sans précédent du Medef contre le travail, contre sa rémunération qui serait un « coût », alors qu’il est facteur de richesses, d’amélioration de la vie en société. Ces mensonges visent à cacher la recherche de toujours plus de rémunérations déjà exorbitantes des actionnaires et du grand patronat qui sont un frein à la compétitivité des entreprises !
Tous ces milliards accaparés par une minorité manquent aux investissements, à l’emploi, aux salaires, aux recettes de l’Etat et donc aux services publics, à la protection sociale. Il y a urgence à mettre fin à cela ! D’autres solutions existent !

Une politique d’investissements favorisant une croissance et des emplois durables, des mesures permettant de mettre fin à la concurrence en matière de salaires et de conditions de travail, à la concurrence fiscale, à la fraude et à l’évasion fiscale.
Voilà le sens de la proposition de contrat social pour l’Europe que soutiennent les organisations syndicales membres de la CES qui appellent à agir dans la Nièvre

le mardi 18 juin à 17h00 devant la Préfecture à Nevers

à la veille de la rencontre de la Secrétaire Générale de la CES (confédération européenne des syndicats) et des secrétaires généraux des organisations syndicales françaises avec le Président de la République.

Soyons nombreux pour soutenir ces propositions et faire entendre nos exigences de vie meilleure, d’un juste partage des richesses pour faire cesser les pressions du monde de la finance sur les gouvernements en Europe !

Donnons – leur la force par nos luttes de s’attaquer au monde de la finance !

PRISE DE PAROLE

Voilà 6 ans que dure la crise ; voilà 6 ans que sont appliquées les mêmes recettes qui se résument à une seule : l’application de l’austérité à l’échelon européen. C’est encore et toujours malgré la nouvelle majorité qui est en place en France, depuis 13 mois maintenant, ce même credo qui est à l’oeuvre ; à savoir la réduction de la dépense publique et pour ce faire, des efforts sont demandés à tous et notamment aux fonctionnaires…

Nous en voulons pour preuve la toute récente annonce datant de ce matin, à savoir le gel du point d’indice en 2014 pour tous les agents de la fonction publique</strong> ; en d'autres termes, cela fera 4 ans que le point d'indice n'a pas bougé ce qui veut dire que le pouvoir d’achat des fonctionnaires continue de baisser. Rien de comparable bien sûr avec le sort réservé aux Grecs dont on a l’impression qu’ils ont servi de laboratoire, gens du Sud contre gens du Nord.

La FSU veut que cessent les politiques concertées avec les industriels et les financiers qui représentent une vaste offensive contre la protection sociale, les droits voire, contre la démocratie. La FSU exige que le gouvernement change radicalement de politique budgétaire et est prête à faire des propositions pour une harmonisation des politiques européennes : il faut que dans chaque pays, on fasse respecter des règles sur le travail, par exemple, que l’on crée un impôt sur les dividendes.

Notre présence ici correspond à la nécessité d’une coordination des mouvements sociaux à l’échelle européenne.

Nous devons imposer contre les privilèges des banques, des droits pour toutes et tous : emploi, santé, logement, éducation, culture ; c’est la justice sociale qui nous fera sortir de la crise, Monsieur le Président de la République !