Nevers Bourse du Travail
Cosne devant la poste
Clamecy ancienne poste
Decize place Saint Just

Pour le progrès social en France, en Europe et dans le monde,
agissons ensemble pour un juste partage de richesses !

Quand les comptes d’une minorité remplissent les coffres des banques, ici ou dans les paradis fiscaux, de plus en plus de jeunes, de chômeurs, de salariés, de retraités, dans la Nièvre, en France, en Europe comme dans le Monde vivent de plus en plus mal, sont dans la misère, à la merci de la précarité.
Voilà où conduisent les politiques d’austérité, les choix de société qui favorisent la mise en concurrence des peuples quand les gouvernants n’ont pas le courage de s’attaquer au capitalisme financier.

Partout dans le monde il est dit aux salariés qu’ils « coûtent » trop chers. Or, c’est vite oublier que c’est le salarié qui, par son travail, crée les richesses que s’accaparent les actionnaires
Il y a urgence à se rassembler pour dire

les gouvernements doivent résister aux sirènes des financiers et protéger les travailleurs !

Le monde de la finance ne doit pas faire la loi

Il faut que ça change et vite !
Pour sortir de la crise faisons entendre nos exigences :

"-" Augmenter les salaires, les pensions et imposer partout dans le monde un salaire minimum pour empêcher le dumping social généralisé,

"-" Lutter contre le chômage et développer notre appareil productif, les services publics pour permettre une reconquête industrielle dans le cadre d’un développement humain durable,

"-" Exiger plus de droits pour les salariés afin de les protéger des aléas de la vie professionnelle et sociale.

"-" Redonner au code du travail son rôle protecteur, c’est pourquoi les parlementaires ne doivent pas voter le projet de loi de casse du code du travail actuellement en débat.

"-" Agir pour une fiscalité au service de tous et la fin des paradis fiscaux.

Pour faire reculer l’exclusion, le racisme, la xénophobie, le rejet de l’autre, mobilisons-nous pour le « vivre ensemble », la solidarité entre les peuples, l’égalité des droits et la Paix, gages de démocratie.

DISCOURS

Certes, après des années Sarkozy qui nous ont paru interminables, il était compliqué de remettre sur pied la société française, dégradée dans ses institutions et ses pratiques.
Certes, François Hollande n’est en poste que depuis un an !

Cependant, ceux qui l’ont élu, que ce soit avec enthousiasme ou résignation, ne se retrouvent pas dans la politique menée actuellement et étaient en droit d’attendre davantage des promesses électorales.

Car, mesdames et messieurs les députés, oui , je m’adresse directement à eux, il ne suffit pas d’être assis à gauche dans l’hémicycle de l’Assemblée Nationale pour faire une politique de gauche. Et nous avons matière à nous inquiéter quand l’UMP s’abstient parce qu’il compte sur le groupe socialiste pour faire adopter un projet de loi co-écrit et soutenu par le Medef. Entre les mots et les actes, la désillusion est grande dans la population au terme d’une année qui aurait dû être une rupture franche.

"-" Rupture en supprimant les lois sécuritaires -que ce soit sur la sécurité intérieure, la circulation des personnes ou l’acharnement contre les syndicalistes.

"-" Rupture en protégeant l’emploi industriel mis à mal par le libéralisme qui prévaut dans l’Union Européenne et en France.

"-" Rupture en redonnant aux services publics leurs rôles d’égalité et de cohésion sociale : je citerai les exemples des transports, de l’hôpital qui ne peut plus fonctionner après la loi Bachelot. Et quand le ministère de l’Education Nationale nous présente sa “refondation de l’école”, on lit des mesures mal pensées, mal préparées qui ne sont pas près de remettre l’ascenseur social en route pour une société plus juste.

Pour que la désillusion ne devienne pas définitivement du désespoir, il est de première importance que les députés cessent d’écouter ceux qui ne les ont pas élus, je veux dire par là, les institutions européennes et les formations patronales ou en connivence avec le patronat. Au contraire, il est de première importance que les parlementaires écoutent enfin leurs électeurs et entendent les propositions alternatives pour que notre « démocratie, [redevienne] le gouvernement du peuple, par le peuple, pour le peuple ».

La FSU demande l’ouverture de discussions sur la question de l’emploi dans la Fonction publique et les services publics pour aborder les vrais sujets qui ont été jusque-là ignorés : l’emploi, les rémunérations, la défense des statuts et le droit à des conditions de travail dignes et respectueuses de l’être humain doivent être maintenant les préoccupations principales du gouvernement. Faute de quoi, les mobilisations actuelles dans lesquelles la FSU est souvent partie prenante, et les futures luttes s’inscriront dans la durée. Pour convaincre, pour peser et pour gagner, le rapport de forces est essentiel. Rien ne peut se faire sans les personnels qui sont les acteurs essentiels des transformations.