Manifestons à 17 Heures au Rond Point des Grands Champs
Agissons dans les entreprises et les services publics
Affichons notre détermination face au MEDEF
Après les fortes mobilisations des 29 janvier et 19 mars, la mobilisation unitaire du 1er mai dernier témoigne de la détermination des salariés, demandeurs d’emploi et retraités à exprimer encore plus fort leurs revendications et à obtenir des réponses concrètes.
Le gouvernement et le patronat auraient tort de les traiter par le déni et le mépris, alors que la crise, le chômage, les licenciements, les suppressions d’emploi et les politiques de démantèlement des services publics les percutent de plein fouet.
C’est pourquoi les organisations syndicales de la Nièvre appellent solennellement le gouvernement et le patronat à prendre réellement en compte l’ampleur des rassemblements qui expriment inquiétude, désarroi et profond sentiment d’injustice.
Elles attendent des réponses rapides et un effort de solidarité :
pour lutter contre le chômage et la précarité, il faut défendre l’emploi privé et public et la formation qualifiante des salariés ;
pour mettre en œuvre des mesures concrètes, à la hauteur des enjeux, pour favoriser l’emploi des jeunes ;
pour mettre en œuvre une redistribution des richesses qui réduise les inégalités. Le patronat et le gouvernement doivent répondre aux revendications sur le pouvoir d’achat : augmentation du SMIC, ouverture de négociations dans les branches, revalorisation du point d’indice dans les fonctions publiques, revalorisation des retraites et des minimas sociaux ;
pour mettre en œuvre des contreparties sociales aux aides aux entreprises et instaurer un contrôle de la gouvernance des entreprises par les représentants des salariés ;
pour supprimer le bouclier fiscal et la défiscalisation des heures supplémentaires ;
pour défendre le cadre collectif et solidaire de la protection sociale, et des services publics de qualité ;
pour mettre en œuvre des mesures européennes coordonnées face à la crise et aboutir à une « nouvelle donne sociale » comme l’exige la Confédération Européenne des Syndicats.
Cela suppose un plan d’actions portant sur l’emploi, les salaires et la protection sociale, les Droits sociaux, la régulation des marchés financiers et le partage des richesses, comme l’a exigé la Confédération Européenne des Syndicats lors des manifestations européennes des 14, 15 et 16 mai à Madrid, Bruxelles, Berlin et Prague.