Dans un contexte social dégradé et une situation sanitaire contraignante, comme en janvier-février 2021, la FSU s’engage dans différentes mobilisations pour faire entendre la voix du syndicalisme de transformation sociale.
Les modalités nivernaises seront débattues prochainement : quelles organisations participent, où, quand et comment !
La FSU appelle à une journée d’interventions et d’actions sous toutes les formes dans toute la fonction publique le 6 avril. Elle propose aux personnels de s’en saisir pour porter non seulement la défense des services publics mais aussi leur développement en vue de la reconstruction du pays après la crise sanitaire. Des convergences avec les usagers et la population en général doivent être recherchées. Dans le même temps, nous devons réussir à sensibiliser et à mobiliser les agent.e.s. contre la poursuite du gel du point d’indice et face aux régressions que constitue la Loi de Transformation de la Fonction publique, dont les effets sont de plus en plus visibles : opacité et lourdeur des opérations de gestion des carrières, menaces sur les droits fondamentaux comme le droit de grève dans la fonction publique territoriale, développement de la précarité au détriment de la qualité du service rendu aux usagers.
Dans l’Éducation nationale, la FSU soutient les mobilisations contre les suppressions de postes et le manque de moyens pour organiser la rentrée scolaire 2021 dans les établissements scolaires et écoles.
Les conclusions du « Grenelle de l’éducation », qui devraient être rendues à la fin du mois, ne seront pas autre chose que les déclinaisons du projet de Blanquer pour l’école. A l’inverse des revendications de la profession, des besoins de l’école et de ses élèves, celui-ci entend poursuivre la mise sous tutelle du métier, la mise en concurrence des personnels, l’individualisation des carrières et des salaires. La FSU, porteuse d’un tout autre projet pour l’école, doit se saisir de cette échéance. Enfin l’inanité de la gestion de la crise sanitaire, qui place les agent-es de la FP en première ligne sans les protéger, qui confine les libertés, la culture, est un vecteur puissant de colère. En fonction de l’évolution de la situation, la FSU n’écarte aucune modalité d’action, y compris en renforçant si nécessaire son appel éducation dans le cadre de la journée d’action fonction publique du 6 avril.