La Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale est célébrée chaque année le 21 mars, pour commémorer ce jour de 1960 où, à Sharpeville (Afrique du Sud), la police a ouvert le feu et tué 69 personnes lors d’une manifestation pacifique contre les lois relatives aux laissez-passer imposées par l’apartheid.
En proclamant la Journée internationale en 1966, l’Assemblée a engagé la communauté internationale à redoubler d’efforts pour éliminer toutes les formes de discrimination raciale [résolution 2142 (XXI)].
Parce que « Tout raisonnement faisant référence à des races humaines est dépourvu de base scientifique » Albert Jacquard, généticien
Démasquons les préjugés :
« … C’est une idée fausse que de croire que les Français ne sont pas prêts à ai- der, à partager, à accueillir les personnes dans le besoin.
Si l’Etat en donnait la consigne, les solutions seraient trouvées. Mais nos dirigeants actuels distillent le message contraire lorsqu’ils assignent en justice ceux qui aident, par simple générosité, par humanité … » Christiane Pierdet, Cimade de la Nièvre
« … C’est aussi une idée fausse de dire qu’on leur donne tout, alors que l’Etat les prive d’un droit primordial, le droit au travail, par lequel passent la recon- naissance et la dignité de toute personne. »
Pour modifier les pratiques et déconstruire les préjugés à l’égard de l’ étranger, nous voulons que les pouvoirs publics prennent des mesures énergiques pour l’ar- rêt du contrôle au faciès, la fin de la discrimination à l’embauche et pour favoriser l’insertion des migrants au sein de la société française.
Une audience en préfecture est demandée