Le nouveau Directeur Académique des Services de l’Education Nationale , en la personne de Mr Vincent STANEK, a fait la connaissance des organisations syndicales et de la forte attente de la FSU pour une refondation d’une école qui tienne compte de la réussite des élèves et des revendications des enseignants…

Une certaine monotonie tenait au fait que cette commission entérinait les mesures du précédent DASEN, sous le gouvernement Chatel, soit des conditions de rentrée loin d’être satisfaisantes, en dépit des 5 postes appelés "du plan d’urgence". Trois d’entre eux sont pérennes (Château-Chinon maternelle, Rased Cosne, TRB Nevers 1, d’autres sont des postes d’appui circonstanciés (l’un sur La Rotonde Maternelle à Nevers et Garchizy Elementaire, l’autre à cheval sur Oisy et Ciez).

Néanmoins, même si c’est mieux que rien, nous avons souligné que ce n’est pas notre conception de "plus de maîtres que de classes" !!!

La FSU a aussi évoqué la problématique des collègues du second degré qui n’obtiennent pas de poste complet dans leur établissement et se retrouvent sur les routes de la Nièvre tandis que d’autres collègues ont des heures supplémentaires dans ces mêmes matières.

Pour le collège et le lycée, le Dasen dit vouloir inscrire sa réflexion dans les causes pour lesquelles les résultats aux diplômes dans notre département sont mitigés voire inférieurs à la moyenne, tant au niveau académique que national (qu’il s’agisse du brevet ou du bac.)

Pour finir,le cden a été informé de la modification de la circonscription pré-élémentaire qui se voit "attribué" les écoles de Coulanges, Challuy et Sermoise

Enfin, les modifications du calendrier sont les suivantes pour rattraper les deux journées des vacances d’automne : le 22/05 pour les établissements qui n’ont pas cours le mercredi, les après-midis du 03/04 et du 22/05 pour les autres… Quant au pont du mois de mai, le DASEN entend les demandes réitérées et verra avec le Recteur "ce qu’il convient de faire".

Déclaration FSU CDEN 23 octobre 2012

Monsieur le Préfet, permettez-nous de souhaiter la

bienvenue à Monsieur le Directeur Académique des

Services de l’Education Nationale. Votre arrivée dans notre département coïncide avec une actualité très dense, un tournant que nous souhaitons radical dans la politique éducative de notre pays.

La FSU s’est pleinement impliquée dans la concertation

pour la « refondation de l’École ». Elle regrette cependant

que les personnels n’aient pas été mieux associés à une

concertation menée dans un calendrier très serré. L’heure

est maintenant aux négociations. La loi d’orientation et de

programmation devra opérer une réelle rupture avec celle

de 2005 et la politique scolaire du précédent

gouvernement.

Par conséquent, il y a une réelle nécessité à revenir sur les réformes mises en œuvre, qu’il s’agisse des programmes, de la formation des enseignants, du traitement de la difficulté scolaire – Nous entendons par là, l’abandon de l’aide personnalisée en primaire au profit des Rased et également une remise à plat de l’accompagnement personnalisé au lycée. Par ailleurs, la réouverture du dossier de professionnalisation des AVS est un signe positif pour une scolarisation réussie des élèves en situation de handicap.

Nous ne pouvons que nous réjouir des propos du

Président de la République selon lesquels il faut « prévenir les premiers retards » à l’école primaire ; il sera cependant nécessaire d’ouvrir des chantiers dans le second degré où seront définies de meilleures conditions d’étude pour une population scolaire dont on connaît déjà l’augmentation démographique

La question des rythmes scolaires, qui est cruciale, ne

saurait être la recette magique pour améliorer les résultats de l’école. La question n’est pas « plus » ou « moins » d’école mais « mieux d’école » et pour la formation de quel citoyen.

Ce cden sera, pensons-nous, l’occasion d’un échange

avec les représentants des parents d’élèves et des

collectivités territoriales ; en effet, il ne s’agit pas de créer de nouvelles inégalités en matière d’offre éducative en faisant porter son coût sur les parents ou sur les collectivités et cette affirmation prend tout son sens dans un département comme le nôtre ; nous attendons un

cadrage national et une péréquation des moyens.

La FSU veillera à ce que les conditions de travail des

enseignants soient améliorées. La baisse des effectifs, des

programmes adaptés, la mise en place du principe cher au

SNUipp de « plus de maîtres que de classes » et une

relation de confiance rétablie sont de nature à diminuer la

souffrance au travail de nos collègues.

A cet égard, nous accueillons favorablement les

futures Ecoles Supérieures du Professorat et de l’Education

dans la mesure où la formation initiale et continue sont un

des enjeux de la transformation de l’école. Le débat devra

rapidement se concrétiser par des décisions allant dans le

sens d’une amélioration de la formation des personnels.

Alors que les enseignants des écoles devront travailler

une demi journée supplémentaire, la FSU portera

l’exigence d’un allègement des services et d’une

revalorisation salariale.

Les mesures engagées dans la loi, devront être inscrites

dans la durée et être garanties quelle que soit la situation économique de notre pays.

Enfin, la FSU œuvrera en faveur d’une nouvelle

orientation du système éducatif qui assure réellement la

réussite de tous les jeunes et pour que soient programmés

les moyens nécessaires pour y parvenir, dans une école

apaisée.