Après les réussites du jeudi 15 (50 à 60 % de grévistes) et du dimanche 18 mai (45 000 manifestants à Paris à l’appel de la FSU), l’appel au rassemblement le 24 mai était risqué. Cette action avait été prise par l’ensemble des organisations partant du principe que seul un samedi permettait la mobilisation de tous (enseignants, lycéens, étudiants et parents). Preuve est faite que ce n’est pas aussi facile que cela.
Néanmoins, une cinquantaine de courageux étaient présents samedi place Carnot pour tenter d’alerter la population sur les méfaits des futures réformes du Ministre de l’Education
(11 200 suppressions de postes à la rentrée 2008, programmes et stages de rattrapage dans les écoles, …).
A l’aide de casseroles, de cornes de brume, de crécelles, de maracas, de sirènes, ils ont fait tendre l’oreille de certains sur leurs revendications et sur l’absence de vraies réponses de Darcos aux exigences exprimées.
Les représentants des syndicats et de la FCPE ont rappelé celles-ci et l’ambition d’une école de la réussite pour tous. Ils ont dénoncé l’annonce d’un projet de loi imposant un service d’accueil des élèves le jour de grève par les communes et la remise en cause des conditions d’exercice du droit de grève qui constitue une diversion et une véritable provocation.
Au plan national la FSU proposera aux autres organisations de continuer l’action début juin.