5 mois déjà de présidence sarkozienne et le modèle social français est attaqué de toutes parts : l’emploi, la solidarité, l’intérêt général, la satisfaction des besoins de tous en éducation, santé, énergie, logement, transports,…, l’augmentation du pouvoir d’achat, les retraites, la protection sociale sont oubliés. Ce gouvernement leur préfère le chacun pour soi, le mérite ,la responsabilité individuelle des salariés et leur seul travail, le durcissement à l’égard des sans papiers.
Les 11 200 suppressions d’emplois annoncées dans l’Education mettent en danger l’offre d’éducation, la capacité d’assurer la réussite scolaire de tous et la lutte contre les inégalités. La dégradation des conditions d’accueil des élèves et des conditions de travail des enseignants et des personnels va s’accentuer. Une nouvelle perte de pouvoir d’achat de l’ordre de 1,5% pour cette année va s’ajouter aux 6% de perte depuis 2000.
La politique scolaire du gouvernement tend à réduire les horaires offerts aux élèves, l’offre diversifiée de formations, le nombre d’enseignants face aux élèves.
Elle préfère culpabiliser personnels, élèves, familles en leur faisant porter la responsabilité de l’échec, des échecs .(Il suffit de lire les conclusions du Haut Conseil de l’Education sur l’école primaire et l’absence du poids des inégalités sociales dans la lettre aux éducateurs du Président de la République pour le constater).
La FSU 58 appelle à la grève le 18 octobre 2007 car elle considère que la situation et la politique auxquels les personnels sont confrontés nécessitent d’amplifier la construction d’une mobilisation et d’un mouvement dans la durée. Le 18 octobre en sera une première étape d’action :
Pour un emploi public statutaire basé sur les besoins réels en matière de services publics.
Pour le développement et la défense des services publics.
Pour préserver et améliorer le statut de la Fonction Publique et l’indépendance des personnels ; pour la défense de nos retraites et du code des pensions de la Fonction Publique.
Pour le rattrapage des pertes de pouvoir d’achat et l’ouverture immédiate de négociations salariales.
Pour une école ambitieuse, un service public de qualité et de proximité répondant encore mieux aux besoins de toute la population.