La décision du premier ministre de passer en force pour le Contrat de Première Embauche confirme la volonté de généraliser la précarité et le refus d’une politique ambitieuse pour les jeunes. Elle complète une politique éducative régressive (loi Fillon, apprentissage junior, réduction des recrutements, carte scolaire désastreuse….) qui va à l’encontre des besoins.
Le CPE pour les jeunes désirant rentrer dans la vie active, cela veut dire abandonner tout projet de vie : pas de prêt bancaire, pas d’enfant (un congé maternité ou pour enfant malade et le patron dira "dehors"). Pendant 2 ans le précaire devra vivre dans un stress constant : pas de retard, aucune faute, pas de refus d’heures supplémentaires payées ou non sinon c’est la porte.
L’ère du salarié jetable que le MEDEF espère arrive.
Pour toutes ces raisons nous devons apporter notre soutien aux mobilisations des jeunes. La réussite des manifestations du 7 mars est un enjeu central pour l’ensemble des salariés et des jeunes.
La FSU appelle "les personnels à tout faire pour assurer le succès de la journée du 7 mars en participant massivement aux manifestations et à la grève".