« L’union reconnaît et respecte le droit d’accès aux prestations de sécurité sociale et aux services sociaux… ». Le choix des mots n’est jamais anodin. Là où la Déclaration universelle des droits de l’homme de 1948, la constitution française garantissent, accordent le droit, l’union « reconnaît et respecte ». Et « le droit d’accès » sera-t-il un ascenseur accessible à tous ou un escalier en bas duquel on continuera d ‘abandonner les laissés-pour-compte. Et dans ce traité, le fait qu’on ne différencie pas les « prestations sociales » issues d’assurances privées, de fonds de pension ou des systèmes de solidarité n’est bien sûr pas non plus anodin. Que viendrait faire un mot comme « solidarité » dans un tel texte.