Dans son discours du 15 janvier 2024, Macron a annoncé la généralisation du SNU.
C’est à marche forcée que le quarteron Macron-Attal-El Haïri-Thévenot veut, depuis 2019, nous imposer ce dispositif.
Voilà leurs objectifs chiffrés :
- 80 000 élèves en 2024
- 120 000 en 2025
- 365 000 en 2026
- 800 000 en 2027
En 2027, c’est toute la classe d’âge des élèves de 2nde qui se verra imposer deux semaines de « séjour de cohésion » prises sur le temps scolaire. Pas de libre choix, pas d’objection de conscience possible. Tout le monde en uniforme !
Moins de 7 mois après les émeutes qui ont suivi la mort du jeune Nahel, qui peut croire que des chants, des levées de
drapeau et des marches au pas cadencé pour des adolescents de 15 ans seront une réponse convaincante à leurs attentes ?
Alors que le recteur annonce 158 suppressions de postes de professeurs en Bourgogne, qui osera prétendre que la priorité est l’intérêt de nos jeunes ?
Alors que les mandats de Macron auront été ceux de l’inaction environnementale, qui osera affirmer qu’on pense ici à l’avenir des générations futures ?
Alors que remontent les premiers incidents des précédents séjours SNU (insultes, harcèlement, insolations, …), qui peut croire que la cohésion nationale sera au rendez-vous ?
Le coût : 1400 € par élève et par an ! 2 milliards par an si le dispositif est généralisé ! Les chiffres parlent d’eux-mêmes. C’est une folie.
Le SNU ouvert aux seuls volontaires a déjà coûté cher et a posé de multiples problèmes de logistique (transports,
hébergement, activités…). Ceux posés par une généralisation seront immenses. Mais pour 800 000 jeunes par an, c’est toute une administration qu’il faudra, avec un véritable service de conscription !
A l’initiative de la Libre Pensée, et du Mouvement pour la Paix, venez débattre de ces enjeux à la salle Martin Luther King (Banlay), jeudi 4 avril à partir de 18h.