Une baisse de salaire imposée
Alors que les conditions de travail se dégradent, cette réforme entraîne une perte de rémunération en cas de maladie. L’administration, incapable de la mettre en œuvre immédiatement, appliquera rétroactivement la réforme à compter de juillet, ce qui pourra entrainer des prélèvements important pour les personnes concernées !
Cette mesure s’ajoute au jour de carence, toujours en vigueur, auquel la FSU continue de s’opposer. Pour les personnels, notamment les plus précaires comme les AESH, c’est une double peine.
Une fois encore, ce sont les agents et agentes qui subissent les arbitrages budgétaires du gouvernement.
Calculateur perte de salaire pour maladie
Des effets délétères sur la santé et les écoles
Les conséquences sont nombreuses et immédiates :
– Une précarité financière accrue : pour un personnel à temps plein, perdre 10 % de salaire peut représenter plusieurs centaines d’euros.
– Un risque de présentéisme : les agent·es risquent de continuer à travailler malades, au détriment de leur santé et de la qualité du service public.
– Des répercussions sur les élèves : des PE ou AESH contraintes de venir travailler malades…
– Un profond sentiment d’injustice : cette décision aggrave le manque de reconnaissance pour des métiers déjà en tension. Elle affaiblit davantage l’attractivité des métiers de PE, PsyEN et AESH.