Une militante qui vient en aide aux personnes migrantes à la frontière entre la Pologne et la Biélorussie explique : « Les enfants s’affaiblissent de jour en jour. Les tout-petits grignotent des brindilles de bois afin d’en extraire le jus. Mâcher des brindilles permet également de ne pas ressentir la faim […] »,
Elle est affreuse cette Europe qui laisse pourrir pareille situation.
Elle est cynique cette Europe qui sous-traite la garde de ses frontières à des pays totalitaires infréquentables tout en trainant en justice des personnes « coupables » de solidarité, telles que par exemple Mimmo Lucano en Italie et Cédric Herrou en France.
Elle est abjecte cette Europe qui laisse périr des milliers d’éxilé.es, dont des enfants, au large des côtes africaines, en Méditerranée, en mer Egée et aux frontières hongroises et polonaises.
Et la France, qui a les moyens d’accueillir, maltraite les jeunes qui parviennent à entrer, dont des milliers de mineur·es et jeunes majeur·es isolé·es. Le sort qui leur est réservé est inacceptable pour nous : contrôles, humiliations, violences, démantèlement de camps, privation des besoins élémentaires.
C’est pourquoi ici, en cette journée internationale des droits de l’enfant, nous appelons les adultes à agir pour offrir aux enfants du monde entier, un avenir plus égalitaire, plus respectueux et plus juste.
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