Un groupe de travail CHSCT s’est tenu vendredi 21 juin à la DSDEN en présence du DASEN, traitant en grande partie de l’organisation du travail des enseignants dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Le SNUipp-FSU a posé plusieurs questions concernant l‘impact des rythmes scolaires sur les conditions de travail des enseignants.
La clarification des responsabilités des directrices et directeurs concernant l’utilisation des locaux, le temps délicat de transfert de la responsabilité des enfants à la fin de la journée fera l’objet d’une intervention du DASEN auprès du représentant des maires et auprès du Service Education de la ville de Nevers. Les IEN feront également une information dans les réunions des directeurs et directrices sur ce point.
Nous avons rappelé que la mise en place des rythmes avait un impact important sur la vie personnelle des collègues tant en terme d’organisation que de coût financier.
Nous avons également interrogé l’administration sur le temps de service des titulaires de secteur (ex TRS). Celui-ci ne sera pas modifié. Ce seront les quotités des collègues à temps partiel qui seront ajustées.
Par contre, un logiciel sera certainement mis en place à la rentrée pour comptabiliser les heures effectuées par les collègues-remplaçants puisque d’après l’administration il ne sera pas possible de respecter complètement un temps de service quotidien ou même hebdomadaire. Des journées de récupération seront donc attribuées probablement en fin d’année scolaire pour compenser si besoin.
En ce qui concerne les "108 heures", le DASEN et M. Gien ont rappelé que l’utilisation des 24 heures libérées par la transformation des 60 heures d’aide personnalisée en 36 heures d’APC est laissée à la libre appréciation des collègues : les réunions avec les élus municipaux concernant les rythmes scolaires pouvant, bien entendu, être comprises dans ces 24 heures.
M. Gien a donné la composition des futures 18h d’animations pédagogiques : 3h se dérouleront in situ, 3h un mercredi après-midi, 2 fois 1h30 un soir après l’école et 9h en formation à distance.
Nous avons interpellé l’administration au sujet de cette formation à distance en rappelant que les enseignants du 1er degré ne sont pas dotés, par leur ministère, de matériel informatique (que chacun achète déjà sur ses deniers personnels pour pouvoir travailler correctement) ou de connexion internet, le matériel informatique présent dans les écoles (lorsqu’il existe et suffisamment) n’étant pas destiné à la formation des enseignants mais à celle des élèves. C’est à l’État, employeur des enseignants de fournir à ceux-ci le matériel nécessaire à leur travail et leur formation.
Se repose ici une revendication ancienne ( mais toujours actuelle malheureusement) du SNUipp concernant la mise ne place d’une indemnité spécifique d’équipement pour les enseignants du premier degré qui sont obligés de consacrer une part de leur salaire à des achats de matériel informatique, de manuels de pédagogie.
Le SNUipp est également intervenu pour que soient mieux prises en compte les situations des personnels en situation de handicap dans notre département.