Faits de violence à l’École : ne pas oublier l’impératif éducatif !
La FSU avec ses syndicats condamnent toute forme de violence, d’où qu’elle vienne, et apportent tout leur soutien à la collègue menacée et à l’équipe de l’établissement.
La FSU avec ses syndicats condamnent toute forme de violence, d’où qu’elle vienne, et apportent tout leur soutien à la collègue menacée et à l’équipe de l’établissement.
La FSU apporte son soutien à tous les personnels de l’éducation qui, confrontés à des phénomènes de violence dans l’exercice de leur métier, sont trop souvent laissés seuls, trop peu accompagnés et trop peu soutenus.
Le Premier ministre a annoncé, lors du Citp, sa volonté de pousser vers le privé nombre de fonctionnaires et confirmé sa volonté de recourir au recrutement par contrat. Le Ministre de l’action et des comptes publics en a lui annoncé les conditions à la presse. Ces mesures visent à permettre des réorganisations de services liées aux suppressions des 120 000 emplois « promis » par le Président de la République.
Le 20 novembre est le jour anniversaire de l’adoption par l’Assemblée de la Déclaration des droits de l’enfant en 1959 et de la Convention internationale des droits de l’enfant de 1989. Autant de principes, non-discrimination, intérêt supérieur de l'enfant, respect des opinions de l'enfant… que de droits à la Santé, l’éducation, la protection…, sont établis. Mais aujourd’hui encore, trop souvent est bafoué le principe, que nous pourrions croire acquis [...]
En dépit d’ambiguïtés, une partie de la population est mobilisée pour exprimer un réel problème de pouvoir d’achat mais aussi des sujets d’inquiétude qui témoignent d’une angoisse réelle pour l’avenir. La FSU estime que le gouvernement doit en prendre la mesure en y apportant les réponses sociales nécessaires.
Régulièrement, sur l’ensemble du territoire, nous avons multiplié les initiatives pour mobiliser nos forces, former nos équipes en lien avec la jeunesse, les salarié·e·s, précaires, retraité·e·s, mesurer in situ les effets des politiques d’extrême droite sur la population (austérité, attaques des services publics et du milieu associatif, stratégie d’intimidations…).
La crise sociale qui gagne le pays trouve son origine dans les politiques libérales aujourd’hui à l’œuvre et dans la volonté de remettre en cause notre modèle social. Contraint par l’ampleur de la contestation, le gouvernement a décidé de reporter un certain nombre de mesures et d’ouvrir des discussions sur tout le territoire. Ces annonces arrivent très tardivement dans une situation extrêmement tendue. En voulant maintenir son cap, le gouvernement ne semble pas prendre la mesure de la colère qui s’exprime face aux injustices sociales. Il ne répond ni aux inquiétudes ni aux revendications particulièrement en ce qui concerne le pouvoir d’achat.
Inquiétudes face à l’avenir, poids des inégalités sociales sur les parcours de formation, dégradation des conditions de scolarisation… de nombreux jeunes se mobilisent pour dénoncer les réformes en cours dans les lycées et contre le dispositif « parcours sup » qui organise une sélection à l’entrée à l’université.
Dans un contexte de remise en cause par le gouvernement des instances de dialogue social et de marginalisation du rôle des organisations syndicales, la FSU se félicite de la participation des personnels de l’Éducation nationale (en hausse de 0,9 % par rapport à 2014), qui plus est dans des conditions de vote chaotique dès le premier jour.
La FSU exprime sa vive émotion après les violences commises à l’égard des jeunes, notamment suites aux événements de Mantes la Jolie. Elle condamne ces violences. Le gouvernement ne peut pas traiter ainsi la jeunesse : gardes à vue, déferrements devant la justice des mineurs... La FSU exige que ces jeunes ne soient pas poursuivis dans le cadre de procédures abusives et demande la levée des gardes à vue.