La mobilisation de la communauté universitaire ne faiblit pas. Au contraire, la quasi totalité des universités françaises amplifie la contestation et met en œuvre de nouvelles formes d’action.

La coordination neversoise IUFM, ISAT et Faculté de Droit a organisé un cycle de cours-hors-les-murs ouverts à tous :

après l’IUFM le 1er avril, l’ISAT le 8 avril, c’est la faculté de droit et qui a donné un cours ce mercredi 15 avril au square de la Résistance à Nevers sur le droit d’expression.


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Même si le gouvernement a dû concéder quelques mesures comme le financement des 225 postes supprimés au budget 2009 dans l’enseignement supérieur sous forme de crédits, des épreuves de concours de recrutement des enseignants de 2010 comme en 2011, la remise au concours de postes de chercheurs des organismes gelés par les chaires, il ne cède pas sur le cœur des revendications solidaires de la communauté scientifique et universitaire. Depuis le début, le mouvement s’oppose à la politique du gouvernement, mettant de plus en plus en évidence la nocivité de la loi LRU et du Pacte Recherche. Il porte comme exigences :

"-" le retrait du projet de décret sur le statut des enseignants-chercheurs et du projet de contrat doctoral,

"-" le retrait de l’actuel projet de réforme de la formation et des concours des enseignants, ainsi que l’ouverture de négociations pour une tout autre réforme

"-" la restitution des emplois supprimés ;
la définition d’un plan pluriannuel de créations d’emplois,

"-" l’arrêt du démantèlement des organismes de recherche.

Bien au contraire, le gouvernement tente de susciter des tensions entre étudiants et personnels et d’instrumentaliser la question des examens du semestre pour affaiblir la mobilisation. C’est le gouvernement qui porte la responsabilité de la poursuite du mouvement.

D’ores et déjà il est prévu de préparer les manifestations du premier mai pour que la question de l’Université y soit reconnue.