Carte scolaire premier degré
Situations d’ouvertures :
Raveau : le maire souhaiterait ramener dans sa commune les élèves allant à la Charité-sur-Loire mais il reste un désaccord entre lui et l’administration sur la possibilité d’avoir une classe supplémentaire pour les maternelles permettant un accueil convenable.
Marzy : Après notre intervention pour défendre la demande de création de poste, Mme Gien nous apprend qu’un projet de classe de grande section-CP serait envisagé avec un enseignant d’élémentaire (dont l’école connait une légère baisse d’effectifs).
Lormes : Nous avons insisté sur le fait que les 2 ans n’étaient pas comptabilisés (13 naissances en 2008) et que la commune avait fait de gros efforts d’investissements dans une nouvelle école pouvant accueillir les 3 classes.
Corbigny : Pour que les familles ne se dirigent pas vers le privé, nous avons à cœur que les TPS soient toujours accueillis.
Situations d’ouvertures à suivre :
Tronsanges : Nous avons fait remarquer que les conditions d’accueil dans une des classes étaient problématiques du fait de son exiguïté. La location d’une structure modulaire installée dans la cour est à l’étude.
Billy sur Oisy : la CFDT a évoqué l’effectif important dans une classe peu fonctionnelle. Nous avons insisté sur les problèmes de sécurité et le fait que le collègue avait à gérer 5 niveaux. Mme Chaumereuil a rappelé qu’un poste d’appui (¼), une aide en anglais, et la priorité RASED avaient été attribués à cette école pour l’année en cours. Nous avons dit préférer une ouverture à tous ces dispositifs.
La CGT a ajouté dans cette liste de situations à surveiller celle d’Arleuf (la classe de l’école du Chatz sera déplacée au bourg) qui comportera un cycle 3 à 28 élèves. M. Joly dit qu’un travail sur la composition des classes sera mené.
Propositions de fermetures en maternelle :
Nevers (Brossolette et Lund) : la FSU et la CGT sont revenus sur le fait que ces écoles se situent dans des zones sensibles avec une population en difficulté ; en outre, de nombreux projets sont en cours.
Nevers Jules Ferry : en plus du fait d’être à 25,6 de moyenne après fermeture, l’effectif de l’école compte 4 enfants en situation de handicap. M. Gien nous a rétorqué que des EVS étaient présents pour ces élèves.
RPI St léger-Dommartin-Dun-St Péreuse : nous avons demandé des éclaircissements sur le fonctionnement de cette structure pour laquelle une fermeture engendrerait surement l’explosion d’un RPI déjà fragile. M.Joly a rencontré les maires concernés et pense qu’un rééquilibrage est nécessaire.
Propositions de fermetures en élémentaire :
Marigny l’ Eglise : Après une longue entrevue avec une représentante de la mairie, M. Joly estime que la situation de chaque élève est correcte pour la prochaine rentrée ; on leur trouvera une solution satisfaisante (Quarré les Tombes, Lormes, Avallon, Brassy). Nous avons noté que ce serait la disparition de la « vraie » dernière classe unique du département et que M.le Maire avait sans doute changé d’avis puisqu’il nous a dit s’opposer fermement à cette fermeture.
Fours : nous avons relevé la moyenne des effectifs élevée après fermeture.
Nevers Lucette Sallé : la CFDT a fait valoir la connexion Internet depuis 2009, la rénovation complète de l’école, l’accueil des enfants des divers foyers de Nevers, le passage au privé.
Coulanges A.Malraux : nous avons fait remarquer que l’école inclut toujours des élèves de l’IME de Garchizy. L’UNSA a renchéri en regrettant la sédentarisation des RASED qui font penser que le poste E est un moyen d’enseignement supplémentaire.
La Machine : notre intervention a porté sur le fait que là-aussi un poste E y est implanté du fait de la grande difficulté scolaire de cette zone, qu’un lotissement y était prévu et que les effectifs y évoluaient beaucoup.
Urzy : l’UNSA a demandé que l’IA fasse un effort pour cette école.
Pougues : nous avons relevé la forte moyenne après fermeture (26,33).
Corbigny, Nevers Camus : les moyennes sont au-dessus de 25 en Réseau de Réussite Scolaire.
RPI Courcelles, Cuncy, St Pierre : nous avons demandé que l’engagement communal lors de la mise en place de l’Ecole Numérique rurale soit pris en compte. De plus, le passage à 2 classes sur 3 communes impliquerait des dissensions entre les communes.
RPI La Nocle, Ternant, St Seine : nous avons donné la prévision actualisée (50).
RP Livry, St Pierre : l’UNSA a demandé quelle école sera victime de la fermeture. Mme Gien a rappelé que la décision relève des municipalités et souligne que la différence entre prévisions et constats était toujours défavorable.
Autres mesures :
Secrétaire de commission exécutive de Réseau de Réussite Scolaire :
Des lettres de missions ont été écrites qui stipulent l’obligation de rendre un rapport d’activité annuel. Nous avons demandé les modalités de recrutement. Les postulants (ancien coordinateur de ZEP compris) seront reçus par une commission composée d’IEN, un Conseiller pédagogique et un principal de collège.
Nous avons demandé que le bilan annuel de la politique de l’éducation prioritaire nous soit communiqué.
Sur les suppressions des postes de coordination de réseaux d’écoles, sur les postes d’appui (en RRS ou non), sur le poste TICE, sur le poste DRE (pour 2011) l’IA ne cache pas faire des économies mais insiste sur le fait que ces postes doivent faire l’objet d’une réel projet avec une lettre de mission précise. Nous avons déploré la perte de ces postes (notamment là où ils ont fait la preuve de leur efficacité comme sur le bassin de Dornes) et, à l’instar de l’UNSA, rappelé que ces postes avaient comme principal objectif l’aide aux élèves en difficulté.
Nous avions demandé lors du groupe de travail, les chiffres CASNAV. Ils sont passés de 336 en 2008 à 306 en 2010. C’est ainsi que l’IA justifie une suppression ainsi que par la mise en place de nouvelles modalités de prises en charge : les élèves seraient accueillis moins régulièrement mais plus longtemps. Par exemple, les enseignants du CASNAV interviendront pendant 15 jours auprès des enfants du voyage, à leur retour des vendanges, pour une meilleure adaptation. Un projet de plateforme demandant un travail avec les municipalités, le dispositif de réussite éducative… est aussi à l’étude.
La CLE de Guynemer maternelle devrait bien être supprimée et le poste utilisé pour ouvrir des demi-postes à l’IME de Marzy (SESSAD) et à l’ITEP des Cottereaux.
Quant à la réduction du temps de décharge des maîtres formateurs (en conformité avec la circulaire de 2008 sur le temps de service des enseignants), nous avons demandé à Mme la Secrétaire Générale si des crédits étaient prévus pour pouvoir payer les heures supplémentaires des maîtres formateurs qui seraient "obligés" de faire de l’aide personnalisée pour que les élèves des écoles d’application puisse en bénéficier. La question va être étudiée.
La surprise de ce CTPD est venue de la discussion sur les fusions d’école. L’annonce par Mme Gien que, contrairement aux autres fusions qui doivent recueillir l’assentiment de tous les collègues, celle de l’école Brossolette et du Mouësse (Nevers) sera expérimentée à la rentrée. Les seules raisons avancées sont la décharge totale du directeur et les « échanges possibles » entre les écoles.
Les délégués du personnel se sont opposés à ce projet objectant que l’école ainsi constituée serait plus grosse que le collège des Courlis sans les personnels de vie scolaire et administratifs ; il y aurait 3 sites différents avec surtout 2 zones de recrutement. Et nous attendons toujours de savoir où est l’intérêt pédagogique !
Pour finir cette carte scolaire premier degré, Monsieur l’Inspecteur d’Académie annonce qu’il prendra une semaine après le CDEN du 22 mars pour rendre publiques ses décisions.
Nous avons demandé officiellement le retour de la rentrée échelonnée sur une semaine.
Nous avons réitéré notre souhait d’avoir la possibilité de faire parvenir les déclarations d’intention de grève par courriel … affaire à suivre.
Carte scolaire second degré
Ouvertures des UPI :
L’Inspecteur d’Académie confirme l’ouverture de deux UPI à la rentrée 2010. L’une au collège « Des Loges », et l’autre au lycée professionnel « P. Beregovoy » (en Groupe de Travail, il nous avait été dit que ces ouvertures sont faites avec une clause d’effectifs). Nous sommes intervenus pour demander ce que l’administration entendait par clause d’effectifs. L’IEN ASH a expliqué que les ouvertures n’auraient lieu que s’il y avait 6 élèves au moins, mais que pour l’UPI du lycée « P. Bérégovoy », l’objectif était une mise en place progressive y compris au niveau des effectifs.
Nous avons obtenu l’assurance que ces deux UPI étaient ouvertes avec un financement complet par le Rectorat et non partiellement prélevé sur la dotation des Collèges.
Enseignement adapté :
La rentrée prochaine comportera peu de nouveautés, l’Inspecteur ASH a annoncé que l’Inspection Académique continuerait de demander la création de postes complets de directeurs pour les SEGPA qui possèdent des demi-postes de directeur (Decize, La Charité sur Loire et Château Chinon). A notre demande, M. Gien confirme que ceux-ci ont bien les mêmes avantages (passage des échelons, indemnités) que les directeurs de Cosne, Fourchambault et Varennes-Vauzelles. En outre, un jour de décharge sera demandé pour celle de Varzy.
Nous avons demandé que le champ professionnel "vente" soit introduit dans une des SEGPA du département (qui serait complémentaire au CAP vente).
Collèges du département :
Suite à notre demande faite en groupe de travail face au nombre de BMP d’anglais prévus au nord du département (Corbigny, Varzy, Saint Amand et Donzy), l’administration a annoncé la création d’un poste d’Anglais au collège de Corbigny.
Nous avons dénoncé la multiplication des compléments de service et notamment les plus scandaleux : jusqu’à 87 km entre les deux établissements ou sur trois établissements.
Nous avons proposé des améliorations de complément de service pour des collègues. Mais parfois,les arbitrages de l’administration ont lieu entre plusieurs collègues : améliorer le service de l’un entraîne des dégradations pour celui d’un autre.
Nous avons demandé que l’IA renonce à la suppression du poste de lettres classiques de Cercy la Tour. En effet, celle-ci laisse un BMP de 22,5 heures de lettres (Classiques et Modernes) sur ce collège à la rentrée. Monsieur l’Inspecteur d’ Académie accepte de reconsidérer la question ; les services de l’Inspection vont reprendre contact avec l’établissement pour revoir ce projet.
Nous sommes intervenus ensuite sur le projet de suppression d’un poste de Conseiller Principal d’Education à Luzy, suppression décidée au niveau rectoral. Monsieur l’Inspecteur d’Académie nous a dit n’avoir aucune information sur cette suppression. La FSU interviendra au niveau académique sur cette question.
Questions Diverses :
Nous avons demandé comment seraient organisées les corrections du brevet des collèges cette année.
Monsieur Samson, principal, a expliqué que chaque établissement sera cette année centre d’écrit et centre de correction. Le département de la Nièvre sera découpé en douze zones comportant chacune un centre principal et deux centres secondaires. Une fois les épreuves passées, les copies seront amenées par les chefs d’établissement à ce centre principal où elles seront anonymées et brassées de manière à ce qu’aucune copie ne retourne dans l’établissement d’origine. Les principaux ramèneront les copies dans leur établissement. Monsieur Samson a dit que cela pouvait poser des problèmes en cas de disparités de taille entre établissements de la même zone. Certains devront pour corriger un nombre plus important de copies mobiliser au delà des professeurs de troisième et quatrième (ce que prévoit la circulaire de l’Inspection d’Académie de Saône et Loire qui gère le brevet dans l’académie). Les écrits du brevet auront lieu les 29 et 30 juin, et la correction, le 2 juillet. Les établissements qui mobiliseront un nombre important d’enseignants pour les corrections pourront faire vaquer les élèves ce jour-là.
La gestion des lycées de la Nièvre étant transférée l’an prochain au niveau départemental, nous avons donc demandé comment et avec quel personnel supplémentaire serait assurée cette mission. Madame la Secrétaire Générale a expliqué qu’à ce titre l’Inspection Académique avait été dotée d’un demi-poste administratif supplémentaire, mais elle a rappelé que par ailleurs trois postes étaient retirés.
Déclaration liminaire de la FSU
Les choix économiques et sociaux gouvernementaux aggravent la situation de l’emploi, du pouvoir d’achat et des salaires. Alors que les besoins de services publics et de protections sociales sont considérables et alors que l’ensemble de la population confirme son attachement à ceux-ci, le gouvernement poursuit sa politique de casse de ces deux éléments essentiels à la cohésion sociale.
La FSU dénonce les suppressions d’emploi, notamment dans les services publics.
Elle dénonce aussi le choix de la casse des solidarités, de la mise en œuvre de politiques d’individualisation et de concurrences entre personnels et services qui sont contraires aux missions d’intérêt général et elle estime que les salaires sont un enjeu majeur tant du point de vue social qu’économique. La FSU demande l’arrêt des embauches de personnels précaires et non titulaires et l’ouverture rapide d’un plan de titularisation.
Concernant le dossier essentiel des retraites et pensions, les communications gouvernementales multiples privilégient l’allongement de la durée de cotisation en reculant l’âge de départ à la retraite et la remise en cause du calcul des pensions sur les six derniers mois ! La FSU se prononce clairement contre ces propositions et défendra dans les débats ses revendications destinées à maintenir et améliorer le système des retraites et pensions.
Dans de nombreux secteurs les personnels se sont déjà mobilisés (le 9 mars à la justice, le 10 mars au secrétariat d’état aux sports, le 11 mars dans le secteur de la petite enfance et à la protection judiciaire de la jeunesse, le 12 mars à l’éducation dans le second degré.
Des mobilisations s’amplifient dans toute l’Europe face à la politique de l’Union Européenne en matière financière et sociale. En Grèce bien sûr mais aussi au Portugal, en Espagne, en Irlande, en Hongrie, en Belgique et en Italie le 12 mars où les salariés ont manifesté contre les multiples attaques du gouvernement Berlusconi, et en particulier les mesures visant à réduire les protections contre les licenciements abusifs.
La FSU appelle les personnels de la Fonction publique à être en grève le 23 mars.
Nous n’attendons pas de réponses de votre part à cette déclaration M. l’Inspecteur mais nous voulons par la présente vous alerter sur les problématiques avec lesquelles doivent compter nos collègues pour exercer leurs missions à l’époque actuelle.
Car c’est bien avec des élèves dont les parents sont licenciés ou délocalisés que nos collègues travaillent.
Car c’est bien avec des parents d’élèves soucieux pour l’avenir de leurs enfants que nos collègues dialoguent.
Car c’est bien avec des conjoints victimes de la RGPP et enjoints à être mobiles que nos collègues vivent.
Car c’est bien avec des difficultés toujours plus grandes pour être soignés au mieux, pour trouver une place en maison de retraite pour leurs parents, pour accoucher près de chez elles que nos collègues travaillent dans la Nièvre.
Car c’est bien à des collègues touchant 750 euros par mois que nos collègues doivent demander d’en faire toujours plus.
Car c’est bien avec des collègues de plus en plus inquiets pour leur avenir à la retraite que la FSU agit.