Alors que se développe depuis plusieurs mois une contestation importante de la politique éducative de ce gouvernement associant, de la maternelle à l’université et à la recherche, personnels, parents, lycéens et étudiants, le discours du Président confirme ses orientations régressives.
Il esquive les revendications portées par ce mouvement, et reste notamment silencieux sur les milliers de suppressions de postes dans le service public d’éducation.
Pour justifier ses réformes, il continue de noircir le tableau du système éducatif, et habille son discours de considérations sociales, alors que sa politique creuse les inégalités.
La FSU dénonce une transformation en profondeur du système éducatif piloté par une évaluation visant essentiellement la réduction des coûts. Après l’enseignement supérieur et la recherche (loi LRU, démantèlement des organismes de recherche), la réforme de l’école primaire (nouveaux programmes, suppression du samedi matin,…), la réforme du lycée, et celle de la formation des enseignants risquent de s’inscrire dans la même logique.
La FSU appelle à participer massivement à la grève du 10 juin et à poursuivre la mobilisation dans l’Education.
Des changements majeurs sont en route dans la Fonction Publique, dans l’Education, elles ont des conséquences sur notre carrière, sur nos conditions de travail. Venez vous informer, en discuter à 14 heures dans nos locaux (1er étage de la bourse du travail).