Liste Unitaire pour la défense des Services publics et des personnels

Chers collègues,

La liste d’unité syndicale s’élargit encore grâce à l’accord auquel les candidats de cette liste et ceux de PRSI sont parvenus au niveau départemental.

Pour cela, nous affirmons notre volonté d’impliquer les personnels dans les débat et les actions qui sont mis ou qui seront mis en oeuvre, dans la recherche de l’unité la plus large possible.

Nous défendrons les principes suivants :

Travailler à la défense et à l’amélioration des conditions de travail, des personnels et au retour aux 37,5 annuités de cotisation (public et privé).

Défendre l’ensemble des services publics, seul garant de la cohésion et de l’égalité républicaine entre les citoyens. Refus des fermetures des bureaux de poste , des trésoreries, de la privatisation de GDF… l’école, qu’elle soit primaire, ou qu’il s’agisse de l’université, doit être protégée de l’Europe libérale de Maastricht et d’Amsterdam. Refus de l’entrée de la FSU dans la Confédération Européenne des Syndicats, trop prolibérale.

Contribuer au débat sur l’école pour qu’elle soit l’école de tous, riche, ouverte et innovante. Retrait de la loi Fillon sur l’éducation, de la loi Jospin concernant les atteintes à la laïcité et son article 10 en particulier, tout comme l’élève au centre et le projet d’établissement dans le secondaire.

Abrogation de la LOLF, outil bâti pour détruire l’engagement de l’Etat (avec en particulier la machiavélique fongibilité asymétrique des crédits.) et gérer l’argent public avec des logiques managériales.

Continuer à organiser la réflexion pour améliorer le système éducatif (colloque des collèges ruraux) .

Agir pour améliorer les droits civiques et sociaux, comme dans le collectif nivernais contre l’expulsion des enfants et adolescents scolarisés.

Il nous a semblé que sur ces bases de confiance et de respect , nous pouvions poursuivre notre investissement dans le département de la Nièvre et nous pensons que cette liste collective et unitaire nous rendra encore plus forts pour combattre les orientations qui nous paraissent néfastes pour les collègues et pour le mouvement syndical.

Pour un syndicalisme non seulement d’opposition
mais surtout de propositions.