Attaque après attaque, le processus de démocratisation de l’Ecole est
mis à mal. Comme pour la protection sociale (maladie, chômage, retraite),
comme pour les autres services publics (énergie, transport, télécoms,
santé), on démantèle, on privilégie l’individualisme, la concurrence,
la recherche du profit au détriment des valeurs de solidarité,
d’égalité, de mutualisation, de répartition.
Et pour mieux faire passer la pilule, on provoque en appelant au devoir
de mémoire, en attaquant (plusieurs fois) la laïcité.
Côté bravade, le toujours secrétaire d’état André Santini n’en est pas
avare : parlant des fonctionnaires il disait avant la grève du 24 janvier
« au moins on les paye ! ».
Notre réponse a été à la hauteur et la mobilisation
a porté ses fruits puisque la date de la négociation a été
avancée et le point d’indice augmenté. Certes insuffisamment mais le
même André Santini déclarait qu’il ne saurait en être question.
L’action doit donc se poursuivre.
Et la FSU s’y emploie.
De Cosne à Decize.
Des employés de vie scolaire aux élèves de bac pro.
De nos retraites à l’avenir de l’école.
Sur tous les fronts nous souhaitons que les personnels puissent répondre.
C’est ainsi que nous leur proposerons tout du long du mois de mars
d’agir, de se réunir, de manifester pour qu’ensemble nous battions en
brèche les projets néfastes de ce gouvernement.