Dans ses vœux aux armées, prononcés sur la base aérienne de Mont-de-Marsan, le 20 janvier 2023, le Président Macron a déclaré sa volonté « que la loi de programmation militaire 2024 -2030 traduise des efforts considérables… qui nous obligent pour des décennies… car nous ne devons jamais être en retard d’une guerre,… mais nous devons avoir une guerre d’avance » !
Il propose une nouvelle LPM de 413 milliards d’euros (+ 40% par rapport à la dernière LPM) dont une soixantaine de milliards pour les armes nucléaires
en violation du TNP (Traité de Non-Prolifération Nucléaire) et du TIAN (Traité
sur l’Interdiction des Armes Nucléaires entré en vigueur le 21 janvier 2021).
Refusons ce pognon de dingue pour la guerre ! Oui à une économie pour la Paix !
Refusons d’être entraînés dans cette logique de guerre dont nous subissons déjà les conséquences économiques, financières, sociales et écologiques désastreuses dont nous avons du mal à imaginer l’ampleur à venir y inclus en cas d’utilisation des armes nucléaires.
Exigeons la réorientation des budgets vers les besoins sociaux (salaires, retraites, santé – hôpitaux, éducation et recherche, services publics-création d’emplois, lutte pour réduire le changement climatique) !
La France doit choisir le camp de la PAIX, de la justice sociale et climatique
et du désarmement nucléaire.
La France doit agir pour une issue politique et diplomatique à la guerre en Ukraine et pour tous les conflits en cours (Palestine, Yémen, Kivu, etc.) au lieu d’engager notre pays dans le cycle infernal de la guerre entretenu par le lobby militaro industriel qui seul en profite.
La France doit proposer et agir pour des solutions en s’appuyant sur la Charte des Nations Unies1, des ODD (Objectifs de Développement Durable), les travaux du GIEC et les Résolutions de l’ONU pour une Culture de la Paix.
La guerre n’est jamais la solution, mais toujours le pire pour les peuples ! La sécurité humaine des peuples (physique, sanitaire, alimentaire, sociale, écologique) ne peut se développer sans la PAIX.
Ensemble construisons notre futur, agissons pour le succès de la campagne nationale d’actions (d’avril à juin 2023) pour que les parlementaires votent contre cette LPM.