Au sommaire du dernier numéro de POUR 58 :
Page 2 : Chatel, SRIAS, Pôle Emploi
Page 3 Petite enfance, Gaza, grande mutation
Page 4 24 juin
Edito Jimmy Derouault
Le gouvernement a dépensé plusieurs millions d’euros avec une campagne publicitaire (télé, radio, presse, Internet) pour sa propagande sur la réforme des retraites.
Les grands médias en restent souvent aux raccourcis faciles à assimiler et n’apportent pas les éléments d’analyses nécessaires à la compréhension des enjeux de ce dossier.
Cela donne un catastrophisme ambiant prônant l’urgence d’une réforme pour sauver le système par répartition où seuls l’augmentation de la durée de cotisation et le recul de l’âge de la retraite sont envisageables.
Face à cela les organisations syndicales n’ont que peu de moyens pour porter leurs analyses et leurs propositions. Et pourtant en y réfléchissant bien, chacun peut se rendre compte qu’il a tout à perdre. Le gouvernement provoque le débat en juin et seule la question des 60 ans surgit alors que nous y opposons l’augmentation de la richesse produite en France qui demande un autre partage. Le gouvernement dévoilera son projet de loi en juillet pendant que les français auront la tête en vacances. La loi sera votée en septembre avec tous les amendements possibles et imaginables pour encore plus casser nos acquis.
Chacun d’entre nous doit réagir. La FSU a démontré que les 14 arguments du gouvernement ne sont que des contres-vérités (cf.http://www.fsu.fr/IMG/pdf/doss_retr_100524_14_engagements_et_contreverites.pdf). Faites-vous votre opinion, résistez au fatalisme ambiant.
Ce n’est pas aux salariés de payer la crise. Nous n’acceptons pas de devoir travailler plus longtemps au risque de voir l’espérance de vie diminuer. Nous n’acceptons pas que nos conditions de rémunérations soient une nouvelle fois dégradée (on parle d’une hausse des cotisations des fonctionnaires de plus de 5%).
Mobilisons-nous le 24 juin !