Voilà deux ans que le bruit court : la Bourse du Travail serait destinée à être vendue… Quid de ses occupant·es ?
Deux ans que vos organisations syndicales attendent d’en être informées directement, demandent à être reçues, adressent des courriels. Le Maire de Nevers ne parle de ce sujet que par le facebook du conseil municipal interposé … ce que nous trouvons un peu cavalier.
Admettons que l’on décide de ne pas s’offusquer de ce procédé, jamais il n’est fait état de nos demandes de relogement et des propositions que nous lui avons adressées.
Il avait fait des promesses lors de l’unique rencontre le 2 septembre 2020.
Depuis lors, jamais il n’est fait état de nos demandes réitérées de relogement, ni des propositions que nous lui avons adressées. On serait en droit d’attendre plus d’honnêteté intellectuelle !
Alors, nous n’avons pas d’autre choix que celui de montrer que les droits des salarié·es, des retraité·es, des privé·es d’emploi sont méprisés.
14 décembre à 18h00 : avant le Conseil Municipal où sa majorité va acter la cession et donner au maire les pouvoirs de signer les documents en vue de la vente :
RASSEMBLEMENT rue Sabatier = entre Palais Ducal et place de la mairie : montrons notre attachement à ce lieu symbolique sis dans la ville Préfecture.
Faisons signer la pétition tous azimuts car l’heure est grave au sens où les organisations ne bénéficient d’aucunes largesses qui permettraient d’envisager un relogement autonome.
Des propositions municipales sont faites à l’une ou l’autre organisation ou des infox circulent, selon lesquelles certaines organisations seraient prêtes à accepter tel ou tel lieu.
Il n’en est rien : les tentatives de diviser l’union syndicale des 7 organisations qui sont accueillies dans les locaux de la Bourse du Travail sont un coup d’épée dans l’eau. Les organisations veulent rester ensemble, dans un même lieu au service de la population.
Par ailleurs, la salle du 7ème étage, mise à disposition des associations pour des conférences, stages ou assemblées générales, fera cruellement défaut.