Ne pas rester immobile face à l’extrême droite et ses groupuscules fascisants.
La FSU 58 a appris avec effroi et indignation le décès de Clément Méric, étudiant de Sciences-Po et jeune militant antifasciste, mortellement frappé par un groupe de militants d’extrême droite.
Nous condamnons fermement cette agression. Elle rappelle tristement les méthodes violentes des groupuscules d’extrême droite qui laissent exprimer leur haine. Cet acte lâche ne peut pas rester sans réponse.
Il est temps de réagir et ne pas rester immobile face à cet événement dramatique. Ne laissons pas la rue aux groupes extrémistes !
La FSU 58 appelle donc toutes les personnes attachées à la démocratie et aux valeurs républicaines à un rassemblement, ce Samedi 8 juin à 11 h 30 à la Préfecture de Nevers
Le Bureau de la FSU 58
Prise de parole FSU (Préfecture) 08/06/2013Nous sommes réunis ce jour pour dénoncer l’assassinat de Clément Méric étudiant de Sciences-Po et jeune militant antifasciste.
Clément Méric a été mortellement frappé par un groupe de militants d’extrême droite provoquant chez nous tous émoi, effroi et indignation.
Être militant antifasciste signifie avant toutes choses être un démocrate. Cette assassinat est une attaque contre la démocratie, contre la république, contre les idéaux qui nous réunissent tous ici.
L’heure ne doit pas aux amalgames extrême gauche/extrême droite, l ‘heure est au rassemblement des démocrates face aux multiples agressions de ces groupuscules fascistes.
La recrudescence des attaques de ces groupuscules fascistes est à noter en plusieurs endroits de notre territoire et La Commission Nationale Consultative des Droits de l’Homme note une augmentation de 23% des actes à caractère raciste et antisémite pour l’année 2012.Nous ne pouvions pas rester sans rien faire et laisser la place à la haine, la violence et l’extrémisme. Merci de vous être mobilisés ; à cet égard, ce rassemblement a été décidé dans l’urgence qu’imposait une réaction rapide et sont devant la préfecture ce matin les personnes qui ont eu connaissance de l’information ; nos camarades de Solidaire, avec la CGT notamment se retrouveront ici même lundi à 18h00 pour les motifs qui sont les nôtres.
Nous entendons ce matin qu’un rassemblement de “jeunesses nationalistes” d’extrême – droite vient d’être interdit à Toulouse. Combien faut-il de morts pour interdire tous les groupuscules ? Nous exigeons de l’Etat qu’il prenne ses responsabilités et les décisions qui s’imposent. Que la justice fasse son travail. Ni pardon, ni oubli.
La FSU a été reçue en audience par la directrice de cabinet de la préfecture avec, notamment, la vice-présidente de la FCPE