A compter de cette rentrée, le ministère compte mettre en place un nouveau dispositif de remplacement pour des absences prévisibles, « liées à des actions susceptibles d’être programmées tout au long de l’année » pour des durées inférieures à quinze jours.
Chaque chef d’établissement est responsable d’informer du protocole (objectifs et priorités à définir) à l’occasion d’un Conseil d’Administration avant fin octobre. Il est inacceptable que ce soit chaque CA qui délibère et arrête les conditions d’exercice des enseignants. Réglementairement, selon le Code de l’Education, le CA n’est pas habilité à décider de l’emploi des personnels, gérés par un statut national, sur lequel le CA n’a aucune compétence. Cette manière de faire est un dérapage très dangereux pour l’ensemble des personnels.
De plus, cela risque d’induire la « culpabilisation » des collègues qui refuseront ces heures.
L’effet d’annonce d’une rétribution majorée de 25 % ne leurrera pas ceux qui savent bien que la première HSA imposée est déjà revalorisée de 20%.
Enfin l’administration rectorale n’est donc plus concernée par le remplacement des enseignants. Elle se désengage complètement de l’une de ses missions, à savoir assurer la continuité du service public. Elle se décharge complètement sur les établissements.
Les élus de la FSU refuseront de participer à l’élaboration du protocole et d’en délibérer au CA. Ils montreront que ce dispositif ne résout en rien les problèmes pédagogiques liés aux absences des personnels.