Après le succès de l’action du 10 septembre (avec 1100 Nivernais dans les rues de la place Carnot à la Préfecture de Nevers), continuons l’action EN FAMILLE.
Car l’allongement de la durée de cotisations impliquera un départ plus tardif des aînés à la retraite ; pendant ce temps, les chances des jeunes d’accéder à un emploi s’en trouvent logiquement diminuées …
18 organisations de jeunesse, syndicales dont la FSU, politiques ou associations ont décidé de se réunir en collectif pour faire entendre un message : une réforme juste et favorable aux jeunes est possible ; c’est pourquoi, nous revendiquons :
* la validation des années de formation dans le calcul des retraites
* la prise en compte des périodes d’apprentissage, de stages et leur réglementation afin qu’ils ne constituent pas des emplois déguisés
* la prise en compte des périodes d’inactivités forcées, périodes où les jeunes cotisent de manière inégale.
Comme le Contrat Première Embauche en 2006, auquel toutes les générations s’étaient opposées, la réforme des retraites concerne toutes les tranches d’âge : nous estimons que « les conditions ne sont pas réunies » pour que cette réforme soit votée avec un mode de financement tel qu’il est prévu. Et si le gouvernement s’attaquait à l’évasion fiscale !
Une pétition : http://www.retraites2013.org/signez…
La FSU, la CGT et Solidaires vous donnent rendez-vous
MERCREDI 18 SEPTEMBRE à 17H00
devant la Préfecture
où nous serons reçus en audience.Le premier ministre avait annoncé le 27 août ses décisions pour une nouvelle réforme des retraites, la quatrième en vingt ans !
S’il écartait l’augmentation de la CSG, les taux de cotisation seront relevés dès 2014 et la durée de cotisation allongée à partir de 2020.
La FSU prend acte avec satisfaction du renoncement du gouvernement à aligner la Fonction publique avec le secteur privé qui aurait conduit à dégrader le niveau de pension des fonctionnaires.
Elle considère que la prise en compte de la pénibilité ou encore des temps d’apprentissage dans le calcul de la retraite, comme de la volonté affichée de réduire les inégalités entre les femmes et les hommes, sont des pistes intéressantes qui restent à concrétiser.
Mais cela reste loin du compte de ce qu’il faudrait faire. Après des réformes qui, depuis 2003, ont dégradé le niveau de pensions des retraites, allongé la durée de travail, conduit à des inégalités et fragilisé le système par répartition, il faudrait engager une réforme qui redonne confiance et pérennise notre système par répartition.
La FSU attend du gouvernement qu’il revienne sur l’âge légal de départ à la retraite toujours fixé à 62 ans, qu’il renonce à tout allongement de la durée de cotisation et à une hausse de la CSG, qu’il revienne sur le système de « décote-surcote ».
La FSU attend des mesures novatrices qui prennent en compte les réalités du travail et la situation de l’emploi.
Mettre à contribution les revenus financiers, moduler les cotisations des entreprises en fonction de leur politique d’emploi et de salaires sont des pistes à étudier…
Et pour la FSU, l’emploi et les salaires sont essentiels au financement des retraites. Le gouvernement doit donc engager une politique déterminée pour l’emploi et la revalorisation des salaires.
On vit plus longtemps et c’est tant mieux ! Cependant, l’espérance de vie en bonne santé recule et nous refusons tout allongement de durée de cotisations et le gel des pensions.
La FSU exige une remise à plat des réformes précédentes et la mobilisation des financements nécessaires. Plus les jeunes, nos enfants et nos petits enfants travailleront tardivement, plus ils vivront dans la misère du fait de leur départ tardif à la retraite.
Les 43 annuités exigées en 2035 devraient amener l’âge de départ à la retraite à taux plein des enseignants à 68 ans…
Quelques images de la manifestation :