Emploi, conditions de travail, pouvoir d’achat, avenir des retraites sont au coeur des préoccupations des salariés du public et du privé. Le sont aussi les axes revendicatifs portés en commun par l’intersyndicale depuis 16 mois. Ce sont sur ces priorités qu’elle interpelle :
les pouvoirs publics,
le patronat,
les chefs d’entreprise.
La situation économique et sociale est d’ores et déjà à l’origine de nombreuses luttes, souvent unitaires, des salariés du public comme du privé. Ces mobilisations doivent s’inscrire dans la durée.
La FSU reste attachée à ce que la Fonction publique reste bien au service de l’intérêt général en répondant aux besoins actuels de tous les usagers et à l’amélioration des conditions de travail des personnels. C’est pourquoi le gouvernement doit revenir sur sa politique actuelle qui consiste à refuser les améliorations du niveau des salaires et du pouvoir d’achat pour l’ensemble des fonctionnaires, à supprimer un poste de fonctionnaire sur deux partant à la retraite, à mettre en œuvre des mesures d’individualisation des carrières au lieu de mesures collectives…
Sur la question des retraites il faut porter plus haut nos revendications et ne pas sombrer dans le fatalisme. Si il doit y avoir négociations elles doivent porter sur tous les paramètres (prise en compte des années d’études, de chômage et de précarité et de la pénibilité au travail ou encore la nécessité d’accroître les moyens de financement des régimes de retraite sans que les seuls salariés soient mis à contribution…) et garantir le maintien du code des pensions.