Vous trouverez ici la déclaration préalable de la FSU et la déclaration unitaire SNUipp-FSU et SE-UNSA concernant le financement des écoles privées.

L’IA nous a d’abord présenté son bilan de rentrée.

Contrairement aux années précédentes, la prévision n’était pas assez pessismiste (moins 116 élèves prévus pour un constat à cette rentrée de moins 228). Il rappelle les mesures prises à cette rentrée (St André en Morvan, Poste surnuméraire à Chatillon, poste TICE, ajustements des décharges de direction, postes de remplaçants issus du protocole sur la direction).

Suite aux pressions des parents des écoles de Saint Eloi et Chaulgnes, il a accordé un demi-poste pour celles-ci plus un autre à Germigny (qui était dans la même situation).

Nous avons engagé la discussion sur la demande des parents et élus de Chaulgnes d’un poste complet sur leur école maternelle. Nous avons rappelé la discussion qui avait eu lieu au dernier CDEN avec les arguments suivants :

"-" Le local demandé par l’administration est là.

"-" L’effectif minimum exigé est dépassé (sans les 2 ans).

"-" La fréquentation toute la journée comme le mentionne le règlement départemental des écoles est effective.

Le Conseil Général, par la voix de 2 conseillers généraux, a rappelé à Monsieur l’Inspecteur d’Académie qu’il s’était engagé à ouvrir à Chaulgnes si les conditions (rappelées ci-dessus) étaient réunies et qu’il y avait rupture de parole de l’Etat. L’IA a alors nié avoir pris un tel engagement.

Bien que ces 3 conditions soient réunies à cette rentrée, l’IA continue d’invoquer l’absence de poste à sa disposition pour ne rien faire. S’il devait accorder ce demi-poste ce serait au détriment du potentiel de remplacement, chose qu’il ne peut faire au vu de la situation actuelle et du protocole sur la direction imposant que les postes récupérés par les décharges des écoles à 5, 6, 7,8 classes profitent à la formation continue exclusivement. Il invoque aussi la nécessité d’équité entre écoles qui présentent les mêmes sureffectifs et une demande du ministère de porter une effort sur la classe de CP. Dernier argument, l’attribution d’une décharge syndicale.

Sur ce point qui nous concerne nous lui avons répondu que cette décharge syndicale accordée par le ministère correspondait à une mission particulière : l’organisation du congrès national du SNUipp-FSU à Nevers. Congrès qui donnera un coup de projecteur sur la Nièvre et qui, à notre sens, mérite un effort de l’administration (ce qui s’est toujours fait pour l’organisation des congrès de syndicats d’enseignants).

Sur la question du remplacement, nous avons rappelé que la situation était tendue en octobre du fait du non-recours à la liste complémentaire. Le besoin en remplaçants pendant que les PE2 seront en stage en responsabilité vient du fait que le ministère ait signé le protocole à la fin de l’année scolaire. Soit après la carte scolaire et l’organisation de la rentrée.

Le SE-UNSA a affirmé son désaccord quant à l’application de ce même protocole concernant les 2 jours de décharge devant être accordés aux directeurs d’école de moins de 4 classes (RPI). L’IA a dit avoir interrogé le rectorat et le ministère sur ce point. Nous lui avons alors demandé s’il l’avait interrogé aussi pour savoir si cela pouvait être considéré comme service non fait par l’administration et s’il pouvait y avoir des dispositions juridiques et pécuniaires prises.

Alain Charlois pour la FSU a commenté les indicateurs de réussite.

Le taux de réussite au baccalauréat continue d’augmenter :

de 2004 à 2005 : + 2,2 Pts

de 2005 à 2006 : + 3 Pts avec toujours un pourcentage supérieur à la moyenne académique

Malheureusement, les autres indicateurs sont au rouge :

1°) Résultats de l’évaluation 6ème en septembre 2005 :

Mathématiques : la Nièvre pointe à la dernière place à plus de 6 Pts derrière la côte d’or qui occupe la première place.

Français : nous sommes avant-derniers là encore à plus de 6 Pts de la côte d’or.

2°) Résultats au brevet des collèges :

Nous observons une chute très importante. En effet nous passons de 76,1 % pour une moyenne académique de 78,5 % en 2005 à 69,7 % pour une moyenne académique de 76,9 %.

3°) Evolution du taux de passage 3éme-2nde :

Ce taux chute de manière très importante depuis 2004 pour notre département alors que l’académie enregistre seulement une légère baisse.

De plus malgré tous les efforts déployés par les personnels (accueil, tutorat, aide individualisée…), nombre de ces nouveaux élèves de seconde sont déjà en difficulté. Ceci était prévisible puisque l’écart avec la moyenne académique qui est de – 7,1 % pour le brevet des collèges est seulement de – 4,1 % pour le passage 3éme-2nde.

Le second degré dans notre département est donc loin d’être en aussi bonne santé que pourraient le laisser croire les résultats du baccalauréat 2006 et nous sommes très inquiets pour les prochaines sessions.

Pour la FSU, Michel Rougier est ensuite intervenu sur la situation dans les collèges à la rentrée 2006 :

Les tableaux concernant les effectifs et les moyens horaires, dans les collèges, pour cette rentrée, font apparaître une stabilité des conditions d’enseignement par rapport à l’année scolaire passée. Pour les effectifs des groupes de langues vivantes, en moyenne, la tendance est même plutôt à la baisse, ce qui est une bonne chose.

Mais je voudrais attirer l’attention sur une réalité qui n’apparaît pas dans ces tableaux . Mais il faut parler du fait que pour pouvoir assurer tous les enseignements disciplinaires obligatoires dans des conditions simplement acceptables (effectifs en LV ou en enseignement scientifique), on a parfois été amené à supprimer les IDD. ( par exemple au collège R. Cassin de Cosne sur Loire).

Au moment de la mise en place de ces IDD, la FSU avait émis des réserves en déplorant que cela se fasse au détriment de l’enseignement de disciplines comme le français ou les mathématiques et nous avions signalé le danger que ces IDD deviennent des variables d’ajustement pour la répartition de la dotation horaire des collèges. On constate aujourd’hui que ce danger est bien réel !

Pour le SE-UNSA, M. Dumaret demandait des précisions sur la mise en place de la loi sur le handicap dans l’Education Nationale. D. Arrêteau lui a répondu. Nous avons demandé la réunion d’un groupe Handiscol dans le département pour dépasser le stade du qualitatif et que l’on discute entre tous les partenaires pour faire un bilan (qui serait aussi quantitatif) sur la création de la Maison Départementale des Personnes Handicapés. M. le Préfet a approuvé cette demande et M. Graillot souhaite avoir des prévisions pour la prochaine rentrée scolaire qui permettent d’anticiper les besoins en transport. L’Inspectrice Adjointe à l’IA a ajouté que cela servirait aussi à la discussion sur l’harmonisation des frais de scolarisation entre communes.

Préparation de la rentrée 2007 :

L’IA fait une prévision de – 80 élèves dans le premier degré et de – 100 à 150 dans les collèges.

Les documents de transparence (Constat et prévisions d’effectifs) sont envoyés aux municipalités,aux députés et sénateurs. Jusqu’à la fin de l’année 2006, les IEN ont consigne de dialoguer avec les maires des communes dont la situation en terme d’effectif l’exige.

Le prochain CDEN est prévu fin janvier. et les mesures seront annoncés en février.

M. Graillot demande que Chatillon en Bazois soit placé en ZEP.

Une réflexion est menée entre l’IA et le directeur du village d’enfants pour revoir la convention existant entre les deux entités. Mais cela "coince".

M. Graillot demande à ce que le conseil général soit associé. Mme Arrêteau souligne que le travail fait au quotidien apporte du mieux mais qu’il faut qu’il faut encore travailler à la reconnaissance de la spécificité de la structure.