La crise apporte chaque jour un démenti

cinglant aux théories néolibérales et à leur

promotion d’une « économie de marché

ouverte où la concurrence est libre et non

faussée ». Ce système a spectaculairement

démontré qu’il était source de

gaspillages insensés, d’accentuation des

inégalités, d’immoralité sociale. A contrario

et malgré la campagne idéologique valorisant

le marché et la concurrence, malgré

les « réformes de l’État », menées depuis

1983, ce qui reste, en France, d’un secteur

public, qu’il soit de l’État, des collectivités

territoriales ou hospitalier, confirme son

rôle d’« amortisseur social ».
L’avenir des services publics et de la fonction

publique constitue aujourd’hui un enjeu

essentiel pour une alternative sociale et

démocratique.

La FSU est persuadée que seule une

mobilisation associant les usagers, les

personnels et les élus permettra de

« défendre et transformer les SP ».

On assiste

à des mobilisations locales fortes, organisées en collectifs ou non

(Gare, maternité, école, Poste…).

La FSU 58 entend bien contribuer à la réussite

des états généraux des services publics tel qu’ils ont été lancés le 17 décembre dernier (http://www.etats-generaux-du-service-public.fr/)
.
Dans la Nièvre une première rencontre a réuni des militants de différentes organisations syndicales (FSU, UD-CGT, CGT Cheminots/FAPT/EDF-GDF/Territoriaux, U.S. Solidaires, SNUI-Sud Trésor), politiques (PCF, PS, PG, Europe Ecologie), associatifs (AUSSHN Hôpital Clamecy, Mouvement de la Paix, CNL, UFAL, comité chômeurs-précaires, Assoc. élus communistes, Collectif anti-libéral et plusieurs comités locaux contre la privatisation de la Poste). Ensemble ils sont tombés d’accord pour rassembler les différents acteurs impliqués dans des mobilisations et mener le débat sur la place des services publics auprès de la population.