4 postes rendus pour 19 élèves de moins dans le premier degré selon vos prévisions.

10 postes pour 11 élèves de moins en 2 ans toujours selon vos prévisions.

15 postes entre la rentrée 2002 et la rentrée 2004 pour seulement 51 élèves de moins, et là c’est un constat.

Nous dénonçons depuis quelques années déjà ses pertes de postes de professeurs d’école dues en partie à des prévisions trop pessimistes et à des budgets de l’Education Nationale ne se donnant pas les moyens d’atteindre des objectifs que le débat sur l’école,l’année dernière, a fait rejaillir :

"-" Accueillir tous les élèves de 3 ans et ceux de 2 ans qui le souhaitent,

"-" intégrer les élèves handicapés dans des classes de moins de 20 élèves (condition d’une scolarisation réussie et de bonnes conditions de travail pour l’enseignant),

"-" donner du temps aux équipes pédagogiques et notamment aux directeurs et directrices,

"-" abonder un système de remplacement à bout de souffle,

"-" augmenter la capacité de la formation continue,

"-" étendre le dispositif des maîtres supplémentaires,

"-" permettre que toutes les écoles voient un membre des réseaux d’aide spécialisés régulièrement

Cette litanie, comme je l’ai déjà dit à Monsieur l’Inspecteur d’Académie la semaine dernière lors du Comité Technique Paritaire Départemental, peut paraître ennuyeuse, convenue de la part d’un syndicaliste mais elle est pourtant au coeur des enjeux pour l’école.

Qu’investissons-nous à l’école pour faire baisser l’excessive proportion d’élèves en difficulté à l’entrée en 6ème ?

Nous entendons bien qu’un effort a été fait depuis 20 ans. Mais si celui-ci a permis d’augmenter le niveau de qualification des jeunes, il a laissé pour compte 15% des élèves.

Des pistes sont pourtant incontournables.

Les dispositifs avec maître surnuméraire produisent des résultats. Une étude du ministère vient de le démontrer. Nous avons demandé à M. l’Inspecteur d’Académie si une évaluation du dispositif existait dans le département. Nous lui demandons maintenant de nous la communiquer. Ensuite nous lui demandons d’effectuer avec l’aide des IEN, des appels à projet pour en augmenter le nombre dans le département.

Deuxième piste, la prévention. Elle est surtout du fait des enseignants de maternelle avec l’aide des médecins scolaires ou de la PMI. Et avec l’aide aussi des maîtres et maîtresses spécialisés des RASED et principalement pour cette mission, des maîtres dits G.

Nous ne pouvons donc que nous opposer à la fermeture proposée de deux de ces types de postes.

La continuité de la classe est aussi un élément important d’une bonne prise en charge de l’élève et pour cela le remplacement des maîtres a besoin d’autres choses que de nouvelles suppressions de postes de remplaçants.

Dans les pistes nous n’oublions pas les collectivités locales. Il est de la responsabilité de l’Etat d’aider les communes à prévoir quel budget est nécessaire pour un bon fonctionnement des écoles, entre volonté des enseignants , des parents et taux d’imposition à maîtriser. Cela pour rendre équitable notamment l’accès aux équipements sportifs, culturels, aux projets environnementaux ou artistiques.