Ces derniers mois un événement tragique est apparu régulièrement dans les médias : le suicide d’un salarié. Renault, PSA, SFR … ont ainsi été montré du doigt. Et pourtant ce phénomène n’est pas nouveau. Il y aurait un suicide par jour en France lié directement au travail. Et tout le monde est touché, de l’ouvrier au patron, de l’artisan au fonctionnaire. Mais comme le remarque Gérard Filoche, inspecteur du travail, cette fois pas de réaction de notre Président, pas de proposition, pas d’ouverture de centres spécialisés, pas de visite à la famille…

L’augmentation du stress au travail est une réalité. Les cadences augmentent. La peur du licenciement est présente.

Et pendant ce temps là, les moyens donnés à la prévention, à la médecine du travail, aux comité hygiène et sécurité (financiers, humains, en terme de formation) ne suivent pas. La priorité n’est pas là. Il faut faire des économies. Il faut avancer coûte que coûte.

Le SNUipp 58 était intervenu l’année dernière sur la question du mal-être des enseignants. Des pistes avaient été ébauchées (cellule d’écoute, intervention rapide, participation des délégués du personnel dans la réponse…). Continuons à les creuser et à veiller à nos collègues. C’est notre devoir.