Après avoir déjà manifesté avant les vacances, les enseignants, les parents d’élèves et les élèves eux-même, les élus locaux de Cercy-la Tour ont remis cela ce lundi de rentrée des classes.

Pourquoi ?

Pour garder une classe de 3ème au collège et ne pas voir se dégrader les conditions d’encadrement des élèves. En effet si le projet de l’inspection académique en restait là, une seule classe subsisterait avec un effectif de 34 à 36.

Quelques 250 personnes ont ainsi traversé Cercy-La-Tour, faisant signer une pétition aux conducteurs alertés par le cortège, rappelant dans leurs slogans le pourquoi de leur courroux. Les commerçants avaient, en signe de solidarité, fermé leur porte de 9 à 10 heures.
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Cette réaction à la menace de fermeture d’une division illustre parfaitement ce qui a été expliqué lors de notre colloque sur les collèges ruraux : le collège est un élément déterminant pour l’avenir des bourgs centres. Et cela les manifestants de Cercy l’ont bien compris.

Avec la réforme de l’Etat on nous promettait de ne plus gérer l’administration -et donc l’Education nationale – à la seule aune du nombre de postes ; mais que les budgets devaient répondre à des objectifs, à des priorités.


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Où est l’objectif dans la fermeture d’une division à Cercy la Tour ? Empêcher ses enfants d’avoir les mêmes droits à l’éducation qu’ailleurs. Les difficultés qu’éprouvent les "petits" collèges devraient leur permettre d’avoir comme compensation minimum d’avoir des conditions d’enseignement en terme d’effectif au moins satisfaisantes.

Pour la réussite des élèves, de tous les élèves, la FSU exige le rétablissement des postes supprimés.