À écouter le gouvernement, la question de la rémunération des personnels de la Fonction publique ne se réduirait finalement tout d’abord qu’à un motif « d’attractivité ». Ensuite, et de manière plus conjoncturelle, celle-­ci serait confrontée à une difficulté passagère liée à la très forte inflation actuelle.

C’est d’ailleurs cette situation qui a conduit le ministre de la Fonction publique à suspendre la politique de gel de la valeur du point d’indice qui était pourtant érigé en dogme de rigueur budgétaire depuis le début du précédent quinquennat. Le gouvernement a dû consentir à augmenter la valeur du point d’indice de 3,5 % au 1er juillet dernier.

Sauf que 3,5 % ne fait pas la maille par rapport à l’inflation ! Elle recycle le grossier tour de passe­passe qui consiste à détourner le sens du déroulement de carrière en

simple mesure de maintien du pouvoir d’achat.

Et puis, « 1,5 % », celles et ceux dont le prochain échelon sera atteint dans un an ou deux

n’auront qu’à s’armer de patience… Et qui dit « moyenne », dit que certain­es sont en

dessous, et c’est le cas pour celles et ceux dont les carrières sont déjà les moins bien

rémunéré­es.

Pour la FSU, le gouvernement esquive la question de la reconnaissance des personnels, de

leur travail et leur investissement quotidien dans leurs missions de service public et pour

l’intérêt général.

Bref, pour la FSU le compte n’y est pas ! Mais alors pas du tout !

Pour redonner du sens aux carrières, pour avancer enfin vers l’égalité salariale entre les

femmes et les hommes : il faut sans délai de nouvelles mesures indiciaires générales

qui raccrochent vraiment les rémunérations à l’augmentation des prix et qui engagent

une nouvelle étape de reconstruction des grilles pour revaloriser les carrières de tous et

Et puis, « 1,5 % », celles et ceux dont le prochain échelon sera atteint dans un an ou deux n’auront qu’à s’armer de patience… Et qui dit « moyenne », dit que certain­es sont en dessous, et c’est le cas pour celles et ceux dont les carrières sont déjà les moins bien rémunéré­es.

Pour la FSU, le gouvernement esquive la question de la reconnaissance des personnels, de leur travail et leur investissement quotidien dans leurs missions de service public et pour

l’intérêt général.


Bref, pour la FSU le compte n’y est pas ! Mais alors pas du tout !

Pour redonner du sens aux carrières, pour avancer enfin vers l’égalité salariale entre les

femmes et les hommes : il faut sans délai de nouvelles mesures indiciaires générales

qui raccrochent vraiment les rémunérations à l’augmentation des prix et qui engagent

une nouvelle étape de reconstruction des grilles pour revaloriser les carrières de tous et toutes.

les revendications de la FSU dans le 4 pages ci-dessous


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