Le président et le gouvernement doivent entendre et faire sans attendre les gestes indispensables qui prennent en compte les revendications portées par les mouvements sociaux, qui rompent avec les politiques conduites ces dernières années et qui engagent de véritables changements en termes de salaires, d’emploi,de protection sociale, de fonction publique, de services publics, de recherche et d’éducation.

Dans l’immédiat nous exigeons

"-" en matière d’éducation, un collectif budgétaire pour assurer la rentrée 2005, l’abrogation de la loi Fillon et une nouvelle négociation sur l’éducation et la recherche ;

"-" en matière de fonction publique, l’ouverture dès maintenant de négociations salariales, la reconstruction de la grille avec comme première étape la catégorie C, la résorption de la précarité, l’abandon des transferts de missions et de personnels ainsi que des remises en cause des statuts ;

"-" une autre politique de l’emploi, ce qui implique la remise en cause de la loi Borloo.

Pour porter ces revendications, pour une autre politique en terme d’emplois

privés et publics, pour nos salaires, pour une meilleure protection des salariés, pour des services publics qui répondent à nos besoins et à ceux de la collectivité,

Plus d’une centaine de personnes ont répondu à l’appel de la FSU 58 et de la CGT

le mardi 21 juin devant la préfecture à Nevers.