COMMUNIQUE COMMUN

Les organisations syndicales nivernaises CGT, FO, FSU, CGC, CFTC, UNSA, Solidaires appellent, dans le cadre de la journée nationale d’action du 5 mars pour défendre la santé publique, l’ensemble des salariés de la santé publique, des secteurs sanitaire, social et médico-social, les usagers des services de santé et donc tous les citoyens

à un RASSEMBLEMENT, ce jour là, à 16 h 30 devant la Préfecture à Nevers

Depuis de nombreuses années, les établissements hospitaliers dont les hôpitaux nivernais sont victimes de la politique d’austérité et d’un véritable étranglement financier. Le déficit atteint un niveau record (1 milliard d’euros), ce qui entraîne de nombreuses suppressions de lits et des dizaines de milliers de suppressions d’emplois. Le financement à l’activité (T2A) ne permet plus d’assumer leur mission de service public.

Cela préside à la dégradation continuelle des conditions de travail et des exercices professionnels des personnels hospitaliers.

Aujourd’hui, les patients et les personnels sont les premières victimes d’une gestion purement et exclusivement comptable de la santé. Tous les « évènements » intervenus récemment mettent en lumière le profond malaise auquel le secteur de la santé est confronté.

Il y a urgence à agir pour protéger et consolider le service public hospitalier.

La loi de financement de la Sécurité Sociale 2009, le projet de loi « Hôpital, patients, santé et territoires » n’apportent pas de réponse. En affirmant la sous dotation des établissements, en fragilisant davantage le service public de santé et de l’Etat au profit d’une logique privée, en fragilisant l’assurance maladie au travers des agences régionales de santé, ces dispositions relèvent d’une politique que nous condamnons.

Ce projet de loi est inacceptable.

Nous demandons au gouvernement des mesures exceptionnelles permettant :

"-" l’augmentation des budgets et la révision des modalités de financement des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux publics et PSPH,

"-" la réouverture des lits et places d’hospitalisation supprimés pour des contraintes budgétaires,

"-" l’arrêt des suppressions de postes et la création des emplois nécessaires à l’accomplissement d’une véritable service public,

"-" la prise en compte des besoins de formation de personnels qualifiés et diplômés,

"-" une politique salariale reconnaissant les qualifications.